Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
"Patrick vive ancora / Patrick still lives" de Mario Landi. 1980. Italie. 1h32 (uncut version). Avec Sacha Pitoëff, Gianni Dei, Mariangela Giordano, Carmen Russo, Paolo Giusti, Franco Silva.
Sortie salles Italie: 15 Mai 1980 (int - 18 ans)
FILMOGRAPHIE: Mario Landi (Messine, 12 octobre 1920 – Rome, 18 mars 1992)1950 : Canzoni per le strade. 1953 : Siamo tutti Milanesi. 1954 : Così è (se vi pare). 1955 : Andrea Chénier. 1957 : All'insegna delle sorelle Kadar. 1957 : Un mese in campagna. 1959 : Il povero fornaretto di Venezia.
1961 : Il piacere dell'onestà. 1962 : Racconti dell'Italia di oggi - Una lapide in Via Mazzini. 1963 : Giacobbe ed Esaù. 1967 : Maigret a Pigalle. 1969 : Dal tuo al mio. 1976 : Le impiegate stradali. 1979 : Supersexymarket. 1979 : Giallo a Venezia. 1980 : Il viziaccio. 1980 : Le Retour de Patrick.
Une déclinaison de Patrick complètement vrillée dans son cocktail d'horreur / obscénité faisandées !
Improbable séquelle transalpine réalisée 2 ans après Patrick de Richard Franklin, le Retour de Patrick fleure bon la bisserie Z comme on en ose plus en faire de nos jours (conservateurs). Car l'intrigue linéaire a beau être con comme la lune et les personnages mutuellement inexpressifs (mais facétieux), Patrick 2 est sauvé par son cocktail de gore/nichon illustré sans modération. La plupart des femmes en rut exposant leur corps dans leur plus simple appareil au sein d'une sinistre clinique, fruit d'expériences scientifiques fumeuses. Dans la mesure où après avoir été défiguré lors d'un accident, Patrick se retrouve cloué sur son lit d'hôpital, avec comme consigne paternelle de se venger des responsables de son état végétatif. Pour se faire, à l'aide de 3 cobayes humains que son paternel expérimente en direct, il parvient à absorber leur énergie vitale pour ainsi pouvoir extérioriser un pouvoir télékinésique. Dès lors, et de manière métronome passée la 1ère demi-heure, chaque hôte de la clinique trépassera de la manière la plus trashouille qui soit. Et à ce niveau crapoteux, le Retour de Patrick ne peut décevoir l'afficionado de nanar transalpin avide de dérives gorasses limite dégueulbifs. En témoigne avec l'hallucinante séquence de l'empalement du vagin d'une femme par un tisonnier jusqu'à s'extraire de sa bouche que Ruggero Deodato eut au moins la décence de suggérer dans le scandaleux Cannibal Holocaust. Or, ici, tout ou presque nous est dévoilé sans scrupule par le biais de zooms grossiers du plus bel effet putassier (marque de fabrique de nos opportunistes italiens pillant les succès des autres à leur sauce typiquement racoleuse). J'oserai même dire: il faut le voir pour le croire tant la séquence extrême demeure aussi impressionnante que démentielle. P.S: un grand merci à Ciné-Bis-Art.
*Bruno
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