Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de Ric Roman Waugh. 2020. U.S.A. 1h59. Avec Gerard Butler, Morena Baccarin Scott Glenn, King Bach, David Denman, Hope Davis.
Sortie salles France: 5 Août 2020
FILMOGRAPHIE: Ric Roman Waugh est un réalisateur et scénariste américain, né le 20 Février 1968 à Los Angeles, Californie, USA. 2020: Greenland. 2019 La chute du président. 2017 L'exécuteur. 2015 That Which I Love Destroys Me (Documentary). 2013/ IInfiltré. 2008 Félon. 2001 L'ultime cascade. 1996 Exit (Video) (as Alan Smithee).
Formidable divertissement conjuguant avec une efficacité métronome drame conjugal, suspense, romance et catastrophe,
Greenland rend dignement hommage au Blockbuster hollywoodien sous l'impulsion d'un cast d'une solide carrure humaine. Tant et si bien que l'on s'attache promptement aux personnages précaires emportés dans un vortex de situations alertes d'une tension perpétuelle. A l'instar de sa première demi-heure distillant d'entrée de jeu un sentiment d'affolement permanent au coeur d'une foule en marasme eu égard de l'avertissement des médias présageant une apocalypse à échelle planétaire. Pour ce faire, et pour sauver l'humanité d'une fin du monde escomptée, le gouvernement aura décidé de choisir au hasard des familles lambdas qui auront pour mission de rejoindre par avion un bunker tenu secret. Ainsi, à travers son contexte anxiogène résolument palpable, de par l'adresse de sa réalisation au plus près de l'expressivité appréhensive des protagonistes,
Roc Roman Waugh prend soin de dramatiser son intrigue pessimiste à travers le sentiment d'urgence d'y survivre qu'un couple et leur enfant tentent de relever après avoir été séparés lors d'un concours de circonstances infortunées.
La première heure, d'une fertile intensité dramatique, nous collant au siège à savoir si John Garrity parviendra à retrouver en vie son épouse et son fils sévèrement malmenés par des péripéties à la fois convaincantes et insidieuses afin renforcer l'attrait réaliste de son ambiance cauchemardesque.
Greenland adoptant une démarche bougrement anxiogène en insistant constamment sur l'aspect informatif des médias et de la radio révélant en direct que les fragments sont sur le point de frapper la terre à divers endroits. D'ailleurs, par le truchement de ses situations alertes parfois jalonnés d'incidents mortels,
Greenland nous rappelle l'esprit d'individualisme que peut générer les êtres les plus couards lors d'une situation de survie que certains ne parviennent à canaliser dans leur terreur interne. On reste donc rivé à son siège durant toute l'intrigue, si bien que
Roc Roman Waugh parvient notamment à mi-parcours à relancer l'intrigue dans une direction plus homérique
Spoil ! lorsque nos héros parviennent enfin à se retrouver pour faire face à une menace beaucoup plus rapide et pessimiste
Fin du Spoil.
Divertissement aussi solide qu'intelligent à travers la maîtrise de son sujet dénué de surenchère si bien qu'il fait la part belle à la valeur humaine de ses personnages tentent notamment de se réconcilier par le courage et l'esprit de cohésion (les rapports de John avec son épouse ainsi qu'avec son beau-père), Greenland suscite une intensité dramatique à la fois mélancolique, éprouvante et désespérée eu égard de son climat d'apocalypse davantage tangible au fil de péripéties malaisantes que l'homme peu scrupuleux sème dans son amour-propre.
*Bruno
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