mercredi 24 mars 2021

Vendredi 13, 5 : Une nouvelle Terreur

                                                 Photo empruntée sur Google, appartenant au site Pinterest.fr

"Friday the 13th Part V: A New Beginning" de Danny Steinmann. 1985. U.S.A. 1h32. Avec Melanie Kinnaman, John Shepherd, Shavar Ross, Richard Young, Marco St. John. 

Sortie salles France: 31 Juillet 1985

FILMOGRAPHIEDanny Steinmann, né le 7 janvier 1942 à New York, et mort le 18 décembre 2012, est un auteur, producteur et réalisateur américain. Il est le fils du collectionneur d'art Herbert Steinmann. 1977 : Spectre. 1980 : Les Secrets de l'invisible. 1984 : Les Rues de l'enfer. 19885: Vendredi 13, 5. 

On prend les mêmes et on recommence une 5è reprise pour le pire et pour le rire, si bien que Vendredi 13, 5: une nouvelle terreur ne déroge pas à la règle du teen movie horrifique acnéen à travers sa galerie de persos neuneus que l'on croiraient extraits d'un asile d'aliéné. Je pousse un peu le bouchon de la provoc, mais pas tant que ça car il suffit de se remémorer le duo formé par ces rednecks insalubres vociférant à tout va des divagations dans leur taudis champêtre. Ou encore ce jeune simplet ventripotent importunant son entourage à soumettre ses barres chocolatées. Bref, Vendredi 13, 5 fleure bon le nanar ludique décomplexé auprès de ces persos extravagants adeptes de la drogue et de la baise (miches à l'air à l'appui). Mais c'est sans compter sur notre sainteté du Killer Hockey pour remettre dans le droit chemin cette bande de marmots à coups de machettes et autres outils inventifs, si bien que Danny Steinmann cumule les meurtres toutes les 5/10 minutes sous l'impulsion, en bonne et due forme, du score de Harry Manfredini

Rigolo tout plein à travers ses situations délibérément pittoresques, parfois même jouissif à observer ses tueries gratuites auprès d'ados détestables, et con comme la lune de par leur attitude limite déficiente, Vendredi 13, 5 se regarde d'un oeil aussi sadique que distrait. Et ce même si sa trajectoire narrative patine tout de même un peu vers son final cartoonesque archi éculé à force de rebondissements redondants à maintenir en vie l'increvable Jason. Par ailleurs, à travers l'icone de ce tueur bêta récalcitrant, Danny Steinmann s'efforce un tantinet d'apporter un regain d'originalité à travers sa fausse identité. Et ce en jouant maladroitement avec le cliché des faux suspects de par le personnage tourmenté de Tommy, héros juvénile aperçu dans l'antécédent Chapitre Final de Joseph Zito mais aujourd'hui sévèrement perturbé par son acte meurtrier perpétré sur Jason. Un sympathique opus donc pour les fans indéfectibles du genre, aussi inutile et hilarant que ses antécédents volets. En attendant le 6è épisode, ouvertement parodique et diablement frétillant, de loin le meilleur d'une saga archi surfaite. 

*Bruno
3èx

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