Sortie salles France: 22 Août 2001. U.S: 27 Juillet 2001
FILMOGRAPHIE: Timothy William Burton, dit Tim Burton, est un réalisateur, scénariste et producteur américain, né le 25 Août 1958 à Burbank en Californie. 1985: Pee-Wee Big Adventure. 1988: Beetlejuice. 1989: Batman. 1990: Edward aux mains d'argent. 1992: Batman, le Défi. 1994: Ed Wood. 1996: Mars Attacks ! 1999: Sleepy Hollow. 2001: La Planète des Singes. 2003: Big Fish. 2005: Charlie et la Chocolaterie. 2005: Les Noces Funèbres. 2008: Sweeney Todd. 2010: Alice au pays des Merveilles. 2012: Dark Shadows. 2012: Frankenweenie. 2014: Big Eyes. 2016 : Miss Peregrine et les Enfants particuliers. 2019 : Dumbo.
Succès commercial oblige, de par la notoriété du maître du Fantastique Tim Burton délibéré à dépoussiérer le roman de Pierre Boule sous la moulinette du Blockbuster "Hollywood chewing-gum", la Planète des Singes, version 2001, accoucha d'une souris. Car si d'un aspect purement esthétique le métrage demeure aussi fascinant qu'envoûtant (tant auprès de sa flamboyante photo, de ses décors naturels et architectures domestique, ses accessoires, costumes, objets et maquillages artisanaux irréprochables - merci Rick Barker -), il en est autrement du point de vue narratif. La faute incombant à un récit aussi plat que sans surprise (la traque puis l'échappée de nos héros avant de bifurquer vers sa seconde partie à un affrontement épique entre esclaves et primates, point final.), si bien que l'on a l'impression de suivre une grosse série B de luxe pour autant efficacement contée. Ainsi, grâce à une certaine maîtrise au niveau de la réal de par le savoir-faire de Burton (s'efforçant prioritairement d'y parfaire sa fulgurance visuelle), La Planète des Singes s'avère un gros joujou filmique loin d'être déplaisant mais terriblement frustrant.
Car auprès d'un univers irréel aussi convaincant qu'angoissant et de quelques persos loin de laisser indifférents (si on élude la présence subsidiaire d'une bimbo à forte poitrine faisant tristement acte de faire-valoir), il y avait matière à cristalliser un métrage autrement mature, dense, intense et intelligent. Agrémentée parfois de situations couillues, voires sulfureuses si je me fie aux rapports équivoques (pour ne pas dire zoophiles !) entre l'astronaute Léo Davidson et la primate Ari, ou encore à son épilogue étonnamment nihiliste présageant une séquelle (qui n'aboutira jamais faute d'échec critique), on se console de leur caractérisation anticonformiste. Et ce sans compter le rôle d'un méchant hyper charismatique qu'endosse brillamment derrière son maquillage simiesque Tim Roth en leader aussi insidieux que despotique n'hésitant pas à sacrifier ses pairs pour parvenir à ses fins.
Box Office France: 3 970 000 entrées
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