mercredi 5 janvier 2022

On continue à l'appeler Trinita / ...continuavano a chiamarlo Trinità

                                                    Photo empruntée sur Google, appartenant au site ekladata.com

de Enzo Barboni. 1971. Italie. 2h02. Avec Terence Hill, Bud Spencer, Yanti Somer, Jessica Dublin, Enzo Tarascio, Pupo De Luca

Sortie salles France: 15 Mars 1972. Italie: 21 Octobre 1971. U.S: 20 Juillet 1972

FILMOGRAPHIE: Enzo Barboni (E.B. Clucher) est un directeur de la photographie et réalisateur italien né le 10 juillet 1922 à Rome et mort le 23 mars 2002. 1970 : Ciak Mull. 1970 : On l'appelle Trinita. 1971 : On continue à l'appeler Trinita. 1972 : Et maintenant, on l'appelle El Magnifico. 1973 : Les Anges mangent aussi des fayots. 1974 : Même les anges tirent à droite. 1976 : Deux super flics. 1982 : Ciao nemico. 1983 : Quand faut y aller, faut y aller. 1984 : Attention les dégâts. 1987 : Renegade. 1991 : Ange ou Démon. 1995 : Trinità & Bambino... e adesso tocca a noi.

On prend les mêmes et on recommence 1 an à peine après le succès du 1er volet signé du même réalisateur transalpin, Enzo Barboni. Et en dépit d'une intrigue quasi inexistante émaillée qui plus est de quelques longueurs (surtout la version intégrale de 2h02 alors que l'on aurait très bien pu la raccourcir de 30 bonnes minutes), On continue à l'appeler Trinita reprend à peu près les mêmes ingrédients que son prédécesseur avec plus ou moins d'efficacité. Car aussi lourdingue, bas de plafond, trivial, pour ne pas dire débile à travers ses gags adipeux à la limite du surréalisme (la 1ère heure, la plus drôle, est à ce titre inmanquable !), On continue à l'appeler Trinita parvient à distraire et faire rire de par la complémentarité impayable du duo infaillible Bud Spencer / Terence Hill (ils étaient nés pour jouer "ensemble" les gosses mal élevés) endossant les bandits au grand coeur avec une désinhibition frétillante. Et ce en culminant vers une mémorable baston finale (comptez 10 bonnes minutes de chorégraphie pittoresque digne d'un Laurel et Hardy contemporain) que nos lurons encaissent dans leur soutane monacale ! 

Box Office France: 3 038 838 Entrées (si bien que cette séquelle engrangea plus de 400 000 spectateurs supplémentaires en rapport à son prédécesseur !)

Eric Binford
3èx vf

                                         Photo empruntée sur Google, appartenant au site Senscritique.com

"Lo chiamavano Trinità..." de Enzo Barboni. 1970. Italie. 1h50. Avec Terence Hill, Bud Spencer, Farley Granger, Dan Sturkie, Gisela Hahn.

Sortie salles France: 21 Juillet 1971. Italie: 22 Décembre 1970. U.S: 4 Novembre 1971

FILMOGRAPHIE: Enzo Barboni (E.B. Clucher) est un directeur de la photographie et réalisateur italien né le 10 juillet 1922 à Rome et mort le 23 mars 2002. 1970 : Ciak Mull. 1970 : On l'appelle Trinita. 1971 : On continue à l'appeler Trinita. 1972 : Et maintenant, on l'appelle El Magnifico. 1973 : Les Anges mangent aussi des fayots. 1974 : Même les anges tirent à droite. 1976 : Deux super flics. 1982 : Ciao nemico. 1983 : Quand faut y aller, faut y aller. 1984 : Attention les dégâts. 1987 : Renegade. 1991 : Ange ou Démon. 1995 : Trinità & Bambino... e adesso tocca a noi.

                                "Venez mes frères ! - Qui c'est qui lui a dit qu'on était frères ?"

Gros succès international si bien qu'une suite fut rapidement mise en chantier par Enzo Barboni himself, On l'appelle Trinita est sans doute l'une des meilleures comédies du duo impayable Bud Spencer / Terence Hill. Et si le pitch, à la fois classique et folichon, ne brille pas par son originalité, (se faisant passer pour des shérifs au sein d'une petite ville, 2 frères que tout oppose vont prêter main forte à une communauté mormone molestée par des brigands mexicains ainsi qu'un major cupide), le climat aussi bien burlesque que rocambolesque que parviennent à générer les "Laurel et Hardy" (du western parodique) pallie ces carences de par leur tranquillité sereine fraîchement irrésistible.

Car outre la complémentarité très attachante de ces derniers s'en donnant à coeur joie dans leur dissension fraternelle et postures héroïques inébranlables (Hill jouant le frère "pot de colle" féru de la gâchette, Spencer l'aîné bourru résolument indépendant), l'inventivité des bastons à la fois ludiques et très spectaculaires (Spencer, passé maître dans l'art de foutre des baffes et gros poings sur la tête de ses adversaires) et les gags bonnards qu'ils enchaînent par provocation nous irradie d'un sourire aux lèvres permanent. A l'instar d'un bambin de 5 ans fasciné par la magie de l'écran et du jeu malicieux de ses héros à peine dérivés d'une bande-dessinée (Hill et Spencer sont d'autant plus charismatiques dans leur stature flegme de cow-boy mal rasés). Bien évidemment, l'humour pittoresque qui se dégage de leur orgueil et arrogance à se gausser de leurs rivaux ne fait nullement preuve de subtilité. Mais pour autant, et par la magie de l'entreprise latine résolument artisanale (le film adopte d'ailleurs une vraie facture de western poussiéreux en format cinémascope), on s'enjaille couramment et on rit de bon coeur grâce à leur esprit de dérision aussi bon enfant qu'assumé.

Western parodique familial qui allait enflammer la carrière du duo légendaire Bud Spencer/Terence Hill (tout en décontraction inégalée !), On l'appelle Trinita constitue une cure de bonheur anti-dépressive pour le public de 7 à 77 ans. D'une sincérité et d'une générosité encore plus touchantes aujourd'hui (du moins auprès de la génération 80 !), ce pur divertissement Bis parvient à rajeunir le genre spaghetti sous l'impulsion de la chanson entêtante de Franco Micalizzi se prêtant harmonieusement à l'ambiance aussi chaleureuse. Simplement magique !

Box Office France: 2 624 948 Entrées ! 

* Bruno
3èx

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