mercredi 26 janvier 2022

Projet X

                                                       Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Jonathan Kaplan. 1987. U.S.A. 1h48. Avec Matthew Broderick, Helen Hunt, William Sadler, Johnny Ray McGhee, Stephen Lang 

Sortie salles France: ?. U.S: 17 Avril 1987

FILMOGRAPHIE: Jonathan Kaplan est un réalisateur américain né le 25 novembre 1947 à Paris.1972 : Night Call Nurses. 1973 : The Student Teachers. 1974 : Truck Turner. 1975 : La route de la violence. 1977 : On m'appelle Dollars. 1979 : Violences sur la ville. 1983 : Pied au plancher. 1987 : Project X. 1988 : Les Accusés. 1989 : Immediate Family. 1992 : Obsession fatale. 1992 : Love Field. 1994 : Belles de l'Ouest. 1994 : Reform School Girl (téléfilm). 1996 : Coup de sang. 1999 : Bangkok, aller simple.

On ne vas pas se mentir. Projet X est bourré de défauts à travers le classicisme de sa réalisation impersonnelle cédant à la facilité des sentiments, aux situations naïves (jusqu'au final grotesque totalement improbable) et à la caricature auprès de vétérans militaires complices d'essais sur les chimpanzés à travers des simulations de vol. Et ce afin de tester combien de temps pourrait survivre un pilote humain exposé à une radiation nucléaire en cas de conflit belliqueux. Mais avec indulgence, et auprès de la cible des plus jeunes enfants, Projet X ne manque ni de charme, ni de tendresse ni d'émotions auprès de son réquisitoire contre les expérimentations animales que Jonathan Kaplan traite sans vigueur ni passion d'après des faits réels nous avertira son message introductif. 

Et si l'on a connu Matthew Broderick et Helen Hunt beaucoup plus inspirés et spontanés dans d'autres productions plus sincères et ambitieuses, ils parviennent gentiment à nous attacher dans leur fonction héroïque de dernier ressort à daigner préserver la survie de leur bambin simiesque doué du langage des signes (les singes authentiques étant par ailleurs particulièrement bien dirigés). Sympathique donc en dépit d'un sentiment amer de frustration, notamment faute de l'absence de dynamisme de l'intrigue prévisible, si bien que l'on se prend à rêver si pareil projet eut été entre les mains d'un Spielberg ou d'un Joe Dante à travers leur sens créatif d'émerveillement.

*Eric Binford

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