mercredi 10 août 2022

James Bond contre Dr No / Dr No. Golden Globes 1964 : révélation féminine de l'année pour Ursula Andress

                                                         Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Terence Young. 1962. Angleterre. 1h50. Avec Sean Connery, Ursula Andress, Joseph Wiseman, Jack Lord, Bernard Lee, Anthony Dawson, Zena Marshall, John Kitzmiller.

Sortie salles France: 27 Janvier 1963. Angleterre: 10 Octobre 1962. U.S: 8 Mai 1963

FILMOGRAPHIE: Terence Young est un scénariste et réalisateur britannique, né le 20 juin 1915 à Shanghai, Chine, décédé le 7 septembre 1994 à Cannes d'une crise cardiaque.1946 : La gloire est à eux. 1948 : L'Étrange Rendez-vous. 1948 : One Night with You. 1949 : Les Ennemis amoureux. 1950 : Trois des chars d'assaut. 1951 : La Vallée des aigles. 1952 : The Tall Headlines. 1953 : Les Bérets rouges. 1955 : La Princesse d'Eboli. 1955 : Les Quatre Plumes blanches. 1956 : Safari. 1956 : Zarak le valeureux. 1957 : Au bord du volcan. 1958 : La Brigade des bérets noirs. 1959 : Serious Charge. 1960 : La Blonde et les nus de Soho. 1961 : 1-2-3-4 ou les Collants noirs. 1961 : Les Horaces et les Curiaces. 1962 : James Bond 007 contre Dr No. 1963 : Bons Baisers de Russie. 1965 : Les Aventures amoureuses de Moll Flanders. 1965 : Guerre secrète. 1965 : Opération Tonnerre. 1966 : Opération Opium. 1967 : Peyrol le boucanier. 1967 : La Fantastique Histoire vraie d'Eddie Chapman. 1967 : Seule dans la nuit. 1968 : Mayerling. 1969 : L'Arbre de Noël. 1970 : De la part des copains. 1971 : Soleil rouge. 1972 : Cosa Nostra. 1974 : Les Amazones. 1974 : L'Homme du clan. 1977 : Woo fook. 1979 : Liés par le sang. 1981 : Inchon. 1983 : La Taupe. 1988 : Marathon.


La classe inoxydable de Sean Connery dès sa première aproche avec 007. 
Il s'agit de la 1ère adaptation filmique de James Bond créé par le romancier Ian Fleming et on peut dire que le réalisateur britannique Terence Young s'en sort haut la main à conjuguer en toute efficacité policier, aventure, romance, action ainsi qu'un soupçon de violence (parfois cruelle !) sous l'égide de l'indétrônable Sean Connery d'un naturel hors pair dans la peau d'un espion à la fois charmeur, retors, véloce et sobrement héroïque. D'ailleurs, sur ce point potentiellement épique; James Bond contre Dr No ne réserve finalement que peu d'action durant l'investigation périlleuse de Bond contraint de faire escale sur une île Jamaïcaine pour tenter de résoudre la mort mystérieuse de 2 agents britanniques. 


Pourtant mené sans temps mort au sein d'une classieuse photo sépia, on est captivé par l'élégance dépouillée des décors exotiques et de la mise en scène d'un charme rétro (aujourd'hui) résolument irrésistible. Tant et si bien que James Bond contre Dr No semble véritablement éternel à perdurer sa capacité innée à nous séduire au travers d'une aventure policière rondement menée dans son concentré de péripéties insidieuses, félonies, étreintes sensuelles (la néophyte Ursula Andress transperce l'écran de  son aura charnelle noisette et du reflet de son innocence un brin naïve - si bien qu'elle croit au dragon ! -), exactions criminelles, poursuites et climax homérique au sein du repère de l'inquiétant Dr No que Terence Young a la judicieuse astuce de nous le dévoiler qu'à l'ultime demi-heure afin de renforcer l'aspect mystérieux de cet antagoniste aussi altier que mégalo à daigner dominer le monde (comme le relève la consigne de chaque opus). 


Les spectateurs français ne s'y tromperont pas, James Bond contre Dr No cumula 4 772 574 entrées alors qu'aux 4 coins du monde il triomphera pour rembourser en 3 mois seulement son million de dollars initial grâce au cumul des 60 millions de dollars de recettes. C'est donc sans surprises qu'une suite est mise en chantier 1 an plus tard sous la houlette du même réalisateur et de son acteur vedette, quand bien même Ursula Andress accédera elle aussi peu à peu à la notoriété. Un plaisir de cinéma vintage d'une puissance visuelle en perpétuelle attraction commune que le briscard Terence Young peaufine avec un remarquable savoir-faire (notamment en magnifiant le profil de Sean Connery par petites touches suggestives pour sa 1ère apparition Bondienne face écran).

*Bruno

Récompense: Golden Globes 1964 : révélation féminine de l'année pour Ursula Andress (Ex aequo avec Tippi Hedren pour Les oiseaux et Elke Sommer pour Pas de lauriers pour les tueurs)

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