lundi 21 juillet 2025

Underworld Evolution (2006) / Underworld Awakening (2012).


                                 (Crédit photo : image trouvée via Google, provenant du site imdb. Utilisée ici à des fins non commerciales et illustratives).

"Sang pour sang samedi soir".

Nous avons affaire ici à deux séries B idoines du samedi soir. Deux super divertissements à la narration linéaire mais redoutablement efficaces, où l’action rebondit sans cesse avec une sincérité attentionnée. Une mise en scène nerveuse, bardée d’effets spéciaux numériques souvent soignés - même si parfois un peu brinquebalants, il faut bien l’avouer.

Underworld: Evolution (le second opus) s’ouvre sur un prologue épique, dans un décor enneigé baigné de violence ancestrale, avant de nous entraîner dans une course-poursuite infernale à bord d’un camion, traqué par une immense chauve-souris humanoïde - vampire bestial à la férocité déchaînée, qui pourchasse Sélène et Michael avec une rage quasi mythologique.

Underworld: Awakening (le quatrième volet, Une nouvelle ère) se révèle tout aussi attachant, notamment grâce à la nouvelle venue : la fillette de Sélène, le sujet 2, tout à fait convaincante dans son rôle à la fois fragile et inquiétant. À ses côtés, tous les seconds rôles, solidement campés, se prêtent au jeu de l’action avec une implication héroïque réjouissante.

Kate Beckinsale, quant à elle, est toujours aussi sexy, fébrile et sérieuse dans son rôle de guerrière invincible. Son charisme glacial électrise l’écran, tandis que la photographie crépusculaire, teinte de bleu métallique, épouse parfaitement les contours néo-gothiques de cet univers ténébreux, où s’affrontent sans relâche vampires et lycans. Des créatures littéralement fascinantes, impressionnantes de voracité et de puissance brute.

Quant à savoir lequel est le meilleur, difficile à dire : les deux films se répondent en complicité sans jamais se singer. En tout cas, on tient ici sans doute les meilleurs opus d’une saga inégale - seuls le troisième et le cinquième me semblent, à vrai dire, parfaitement dispensables. Ces deux chapitres-là sont redoutablement bonnards, franchement jouissifs, portés par une formalité gothico-fantastique à la fois crédible, contrastée et dépaysante, qui assume avec panache ses codes de série B et son goût pour l’imagerie ténébreuse.

Deux petits films d’action allant droit à l'essentiel, donc, furieusement impactants, qui font le bonheur aussi bien du cinéphile joueur du plaisir innocent que du grand public complice, prêt à plonger dans la déconnade furibarde avec un sourire de gosse retrouvé.

Du pop corn noir pour ces lycans en furie, - Underworld 2 / 4 - même combat - Des séries B Fantastiques dans ce qu’elles ont de plus noble, de plus simple et de plus généreuse.

— le cinéphile du cœur noir 

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