Photo empruntée sur Google, appartenant au site lecinemaavecungranda.com
"Big trouble in Little China" de John Carpenter. 1986. U.S.A. 1h40. Avec Kurt Russell, Kim Cattrall, Dennis Dun, James Hong, Victor Wong, Kate Burton, Donald Li, Carter Wong, Peter Kwong, James Pax.
Sortie salles France: 3 Septembre 1986. U.S: 2 Juillet 1986
FILMOGRAPHIE: John Howard Carpenter est un réalisateur, acteur, scénariste, monteur, compositeur et producteur de film américain né le 16 janvier 1948 à Carthage (État de New York, États-Unis). 1974 : Dark Star 1976 : Assaut 1978 : Halloween, la nuit des masques 1980 : Fog 1981 : New York 1997 1982 : The Thing 1983 : Christine 1984 : Starman 1986 : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin 1987 : Prince des ténèbres 1988 : Invasion Los Angeles 1992 : Les Aventures d'un homme invisible 1995 : L'Antre de la folie 1995 : Le Village des damnés 1996 : Los Angeles 2013 1998 : Vampires 2001 : Ghosts of Mars 2010 : The Ward
D'une verve aussi insolente que provocatrice, Kurt Russel met notamment en valeur son physique saillant dans son rôle cocasse à contre emploi de l'anti-héros infaillible que l'on a tant connu autrefois. Jean, débardeur, bottes de cuir et casquette noire imprimée du logo Harley Davidson, l'acteur adopte une posture à la fois fringante et décontractée pour affronter puis provoquer ses rivaux surhumains lors d'une humeur décomplexée ! Quand bien même les seconds-rôles aussi pétulants se fondent dans le corps d'aventuriers néophytes avec une pêche et une énergie galvanisantes ! Profondément amoureux de son projet, John Carpenter réalise une fois de plus avec son égale virtuosité, c'est à dire entre sens de l'efficacité optimale (c'est peu de le dire à travers son action dégénérée !) et ultra dynamisme du montage une aventure folingue soumise aux légendes orientales et aux mystères de la magie noire. L'enchaînement des situations toutes plus déjantées et belliqueuses nous entraînant dans un maelstrom de rebondissements à travers sa moissons de gags, arts-martiaux improbables, chausse trappes, invités surprises, monstres poilus et bévues hilarantes. Tant et si bien que le spectacle flamboyant inscrit dans la magie ancestrale (notamment auprès de l'exploitations des somptueux décors exotiques !) conjugue avec une rare alchimie les composants de l'aventure, du fantastique, de l'humour, de l'action et de la romance d'après l'influence d'une époque pionnière où les films de Bruce Lee explosaient les écrans français et ricains. Quand bien même dans l'injustice la plus préjudiciable les chefs-d'oeuvre de Tsui Hark auquel Carpenter rend ici vibrant hommage n'eurent même pas la possibilité de s'y faire une maigre place dans nos salles obscures !
Un spectacle luminescent d'une fantaisie et d'une action débridées à tombeau ouvert !
Absolument rien n'est laissé au hasard dans les Aventures de Jack Burton, tant auprès de la fulgurance de ces décors orientaux et de ces FX artisanaux, de la musique tonitruante de Carpenter en parfait accord avec l'imagerie épique que de la fougue de nos attachants héros que Kurt Russel tente de manoeuvrer avec une virilité badin. Nonobstant un sévère échec public à sa sortie (que Carpenter a bien eu du mal à encaisser), amplement réparé depuis son statut culte, Les Aventures de Jack Burton constitue un authentique chef-d'oeuvre doublé d'un modèle de série B d'une pêche et d'un charme si sémillants que les nombreux visionnages ne parviennent pas à altérer son pouvoir enchanteur. Et si la perfection existait, Jack Burton en serait probablement un noble prototype !
* Bruno
18.11.10. 364 v
04.08.20. 5èx
Note (wikipedia): Le film a été un échec commercial, rapportant $11,1 millions en Amérique du Nord, bien en dessous des estimations avec $25 millions de budget. Les commentaires mitigés des critiques ont laissé Carpenter déçu par Hollywood et ont conforté sa décision de devenir un cinéaste indépendant. Le film est toutefois devenu culte en grande partie grâce à son succès en VHS et DVD.
Sortie salles France: 3 Septembre 1986. U.S: 2 Juillet 1986
FILMOGRAPHIE: John Howard Carpenter est un réalisateur, acteur, scénariste, monteur, compositeur et producteur de film américain né le 16 janvier 1948 à Carthage (État de New York, États-Unis). 1974 : Dark Star 1976 : Assaut 1978 : Halloween, la nuit des masques 1980 : Fog 1981 : New York 1997 1982 : The Thing 1983 : Christine 1984 : Starman 1986 : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin 1987 : Prince des ténèbres 1988 : Invasion Los Angeles 1992 : Les Aventures d'un homme invisible 1995 : L'Antre de la folie 1995 : Le Village des damnés 1996 : Los Angeles 2013 1998 : Vampires 2001 : Ghosts of Mars 2010 : The Ward
Deux ans après son inattendue love story Starman, John Carpenter se prête au jeu d'une aventure fantastico-parodique sous le pilier d'un flamboyant hommage au cinéma d'arts-martiaux (Zu, les Guerriers de la montagne magique en tête !). Le pitch: Parce qu'une jeune fille asiatique aux yeux verts est enlevée à l'aéroport de San Francisco par des mafieux chinois, Jack Burton et son acolyte Wang, fiancé de cette dernière, doivent faire face à encore plus plus pernicieux. Pour cause, des samouraïs aux pouvoirs extraordinaires vont à leur tour kidnapper la fille pour la retenir prisonnière dans un bordel et l'offrir en sacrifice à Lo Pan, vieux sorcier adepte du jeunisme. Epaulé de nouveaux acolytes venus lui prêter main forte, Jack Burton s'engage fissa dans une aventure endiablée si bien que moult péripéties et traquenards leurs seront invoqués sans retenue. Alors que la mode des aventuriers virils sans peur et sans reproche bat son plein à l'orée des années 80 avec la fameuse saga Indiana Jones, Alan Quaterman, A la poursuite du diamant vert ou encore avec l'ersatz transalpin les Aventuriers du cobra d'or, John Carpenter opte pour le détournement du genre afin d'y symboliser un nouveau héros singulier: Monsieur Jack Burton ! Une icone parodique apte à trôner dans la légende des plus célèbres baroudeurs en mode "décomplexée". Pour cause, Jack Burton est un simple camionneur machiste et faraud se prenant donc au sérieux lors de ses trépidantes tribulations mais dépourvu d'une maladresse impayable de par son héroïsme en herbe ! Bref, un empoté indécrottable.
D'une verve aussi insolente que provocatrice, Kurt Russel met notamment en valeur son physique saillant dans son rôle cocasse à contre emploi de l'anti-héros infaillible que l'on a tant connu autrefois. Jean, débardeur, bottes de cuir et casquette noire imprimée du logo Harley Davidson, l'acteur adopte une posture à la fois fringante et décontractée pour affronter puis provoquer ses rivaux surhumains lors d'une humeur décomplexée ! Quand bien même les seconds-rôles aussi pétulants se fondent dans le corps d'aventuriers néophytes avec une pêche et une énergie galvanisantes ! Profondément amoureux de son projet, John Carpenter réalise une fois de plus avec son égale virtuosité, c'est à dire entre sens de l'efficacité optimale (c'est peu de le dire à travers son action dégénérée !) et ultra dynamisme du montage une aventure folingue soumise aux légendes orientales et aux mystères de la magie noire. L'enchaînement des situations toutes plus déjantées et belliqueuses nous entraînant dans un maelstrom de rebondissements à travers sa moissons de gags, arts-martiaux improbables, chausse trappes, invités surprises, monstres poilus et bévues hilarantes. Tant et si bien que le spectacle flamboyant inscrit dans la magie ancestrale (notamment auprès de l'exploitations des somptueux décors exotiques !) conjugue avec une rare alchimie les composants de l'aventure, du fantastique, de l'humour, de l'action et de la romance d'après l'influence d'une époque pionnière où les films de Bruce Lee explosaient les écrans français et ricains. Quand bien même dans l'injustice la plus préjudiciable les chefs-d'oeuvre de Tsui Hark auquel Carpenter rend ici vibrant hommage n'eurent même pas la possibilité de s'y faire une maigre place dans nos salles obscures !
Un spectacle luminescent d'une fantaisie et d'une action débridées à tombeau ouvert !
Absolument rien n'est laissé au hasard dans les Aventures de Jack Burton, tant auprès de la fulgurance de ces décors orientaux et de ces FX artisanaux, de la musique tonitruante de Carpenter en parfait accord avec l'imagerie épique que de la fougue de nos attachants héros que Kurt Russel tente de manoeuvrer avec une virilité badin. Nonobstant un sévère échec public à sa sortie (que Carpenter a bien eu du mal à encaisser), amplement réparé depuis son statut culte, Les Aventures de Jack Burton constitue un authentique chef-d'oeuvre doublé d'un modèle de série B d'une pêche et d'un charme si sémillants que les nombreux visionnages ne parviennent pas à altérer son pouvoir enchanteur. Et si la perfection existait, Jack Burton en serait probablement un noble prototype !
* Bruno
18.11.10. 364 v
04.08.20. 5èx
Note (wikipedia): Le film a été un échec commercial, rapportant $11,1 millions en Amérique du Nord, bien en dessous des estimations avec $25 millions de budget. Les commentaires mitigés des critiques ont laissé Carpenter déçu par Hollywood et ont conforté sa décision de devenir un cinéaste indépendant. Le film est toutefois devenu culte en grande partie grâce à son succès en VHS et DVD.
- La chanson finale est écrite et interprétée par The Coupe De Ville... groupe composé de John Carpenter, Nick Castle et Tommy Lee Wallace.
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