"Quand on aime, on aime toujours trop". "Quand on aime on voit les belles choses".
lundi 31 mai 2021
Cruella
vendredi 28 mai 2021
Kalifornia
de Dominic Sena. 1993. U.S.A. 1h58. Avec Brad Pitt, Juliette Lewis, David Duchovny, Michelle Forbes, Sierra Pecheur, John Dullaghan, John Zarchen, David Rose.
Sortie salles France: 8 Septembre 1993 (Int - 16 ans). U.S: 3 Septembre 1993
FILMOGRAPHIE: Dominic Sena est un réalisateur américain, né le 26 Avril 1949 à Niles, Ohio.
22.10.14. 93 v
Récompenses: Prix FIPRESCI et meilleure contribution artistique au Festival des films du monde de Montréal, 1993.
Meilleur Scénario au Festival international du film de Thessalonique, 1993
mercredi 26 mai 2021
La Légende du Lac
Sortie salles France: 17 Mars 1972
FILMOGRAPHIE: Chang Cheh (張徹 en chinois, Zhāng Chè en hànyǔ pīnyīn) est un réalisateur chinois hongkongais, né en 1923 à Hangzhou en Chine et mort le 22 juin 2002 à Hong Kong. 1966 : Le Trio magnifique. 1967 : Un seul bras les tua tous. 1968 : Le Retour de l'hirondelle d'or. 1969 : The Singing Thief. 1969 : Le Bras de la Vengeance. 1969 : The Flying Dagger. 1969 : Le Sabreur solitaire. 1970 : Vengeance. 1970 : Les Treize Fils du Dragon d’Or. 1971 : La Rage du tigre. 1971 : Duel aux poings. 1971 : Duo Mortel. 1972 : Le Justicier de Shanghaï. 1972 : La Légende du lac. 1972 : Le Nouveau justicier de Shanghaï. 1973 : Frères de sang. 1974 : Ceinture noire contre kung-fu. 1974 : Les Cinq Maîtres de Shaolin. 1978: 5 Venins Mortels. 1982 : The Brave Archer and His Mate. 1984 : Shanghai 13. 1993 : Ninja in Ancient China.
Avec une affiche aussi rutilante, un titre aussi alléchant que légendaire, un casting en or et un réalisateur aussi notoire, j'étais en droit d'espérer un (énième) chef-d'oeuvre de la Shaw Brothers natif des Seventies. Cruelle déception à l'arrivée, faute d'une intrigue peu captivante s'appuyant sur une certaine redondance (captivité/évasion et vice versa à 3 reprises auprès du même prisonnier, ça fait quand même beaucoup !) et d'une multitude de personnages au physique similaire dont on peine à reconnaître leur fonction hostile ou héroïque. Reste quelques bonnes scènes d'actions, un début aussi sanglant qu'étonnamment barbare, un final épique, un score westernien agréablement décalé et quelques splendides images d'un crépuscule ocre.
*Bruno
Au Bord de l'Eau est une œuvre extrêmement vaste, comptant pas moins de 108 personnages principaux qui ont tous leur histoire et leurs spécificités. Transposer ne serait-ce qu'un chapitre tout en conservant le matériel d'origine et en le rendant compréhensible, c'est un projet casse-gueule. Et en effet, les critiques assez moyennes à son sujet témoignent de la difficulté du réalisateur a transformer l'essai ; en multipliant les personnages introduits de manière sommaire, puis en allongeant à deux heures la durée du film malgré des enjeux difficiles à saisir pour le néophyte, Chang Cheh commet des erreurs qui lui seront fatales et perd le spectateur au passage.
Adaptation de roman oblige, le scénario donne plus d'importance à l'histoire qu'aux combats, même si ceux-ci restent présents - en particulier sur la fin - avec pas moins de quatre chorégraphes dont Lau Kar-Wing et Chia-Liang Liu ; ce qui témoigne une fois encore du côté ambitieux de cette production. Seulement, comme indiqué plus haut, les enjeux de cette histoire paraitront probablement ténus pour qui ne connait pas Au Bord de l'Eau, et le faible nombre d'affrontements ne permettra pas de compenser ce défaut chez les spectateurs qui s'attendent à du grand spectacle. Ce roman raconte comment de braves guerriers, en raison de trahisons personnelles ou du pouvoir malhonnête en place, seront obligés de passer dans la clandestinité, et finiront par se réunir sous la forme d'une bande de brigands capable d'ébranler le gouvernement ; l'histoire de Lu Chun-I, qui sert de fil conducteur au film, est représentative de cette situation, et le personnage lui-même incarne les idéaux mais aussi les doutes qui assaillent ces combattants redoutables considérés comme des rebelles. Malheureusement, il faut le savoir pour apprécier ce film à sa juste valeur.
L'aspect du film à mon sens le plus remarquable, c'est la musique. Loin des compositions traditionnelles - même si la bande-son en contient quelques-unes - La Légende du Lac propose de nombreux thèmes à consonance funk, à grand renfort de basse, et d'autres lorgnant dangereusement du côté du western italien et de ses compositeurs cultes, tels Luis Bacalov et bien entendu Ennio Morricone. Un style étonnant pour un film hong-kongais en costume, voire même détonnant. Tantôt, la musique semble ne pas du tout coller à l'action, tandis qu'à d'autres instants, elle lui permet un rendu saisissant.
En dehors de la musique, rien de bien mémorable en soi. Chang Cheh fait le travail demandé, avec un scénario légèrement bancal car tombant dans plusieurs pièges classiques de l'adaptation.
La Légende du Lac, en raison d'une adaptation mal équilibrée, ne plaira hélas! qu'à ceux qui connaissent au minimum l'histoire et ses personnages. Pour les autres, cela ne sera qu'un film trop long et trop lourd. Dommage, car s'il n'atteint pas le niveau des meilleurs productions Shaw Bros, il s'avère plus que regardable. Je voulais le voir malgré des échos peu élogieux justement car je connais l'histoire - à travers un manga de Mitsuteru Yokoyama - et, rien que parce qu'il met en scène le personnage de Vipère d'une Toise (incarnée par Lily Ho), je n'ai pas été déçu.
A noter que pour ce long-métrage, Chang Cheh dispose de l'assistance de deux jeunes réalisateurs qui finiront par voler de leurs propres ailes : Godfrey Ho et John Woo. Ce-dernier s'attaquera bien des années plus tard à l'adaptation d'un chapitre d'une autre œuvre majeure, la Romance des Trois Royaumes, mais sans répéter les erreurs de Chang Cheh ; apparemment, il avait bien retenu la leçon après le semi-échec de La Légende du Lac.
6/10
5/10.
lundi 24 mai 2021
Adieu les cons
Meilleure réalisation pour Albert Dupontel
Meilleur acteur dans un second rôle pour Nicolas Marié
Meilleur scénario original pour Albert Dupontel
Meilleure photographie pour Alexis Kavyrchine
Meilleurs décors pour Carlos Conti
César des Lycéens
samedi 22 mai 2021
L'Homme de l'Ouest
vendredi 21 mai 2021
Hannah et ses Soeurs.
jeudi 20 mai 2021
5 Venins Mortels
mercredi 19 mai 2021
Moto Massacre
On ne peut que saluer l'heureuse initiative de Netflix (souvent injustement décrié auprès des rabat-joies, ça c'est dit !) de nous avoir dégoté une rareté invisible depuis sa location Vhs que j'ai eu toutefois l'opportunité de découvrir à l'orée des années 80 dans mon cocon douillet. Tant et si bien que ce pur produit d'exploitation fleure bon le B movie du samedi soir en compagnie amiteuse d'un duo bonnard: Fabio Testi et Vittorio Mezzogiorno. Des comédiens de seconde zone résolument à l'aise dans leur fonction héroïque impromptue et appétence lubrique. Alors oui, l'intrigue ultra simpliste n'est qu'une compilation de clichés. Entre situations polissonnes à la vulgarité assumée que nos héros provoquent sans gêne et règlements de compte mafieux délibérés à retrouver un fameux document afin de taire leur pari truqué.
Pour autant, le récit parfaitement mené, car jamais ennuyeux, s'avère d'une efficacité fructueuse, notamment en y plantant son décorum dans le milieu insolite des motocross. Paolo et Nicola demeurant 2 champions notoires prêts à participer à une nouvelle course sans connaître (de prime abord) les stratégies véreuses d'une Mafia déjà responsable de la mort de coureurs lors d'antécédentes compétitions. Ainsi, entre 2 dragues racoleuses, intimidations hostiles et exactions morbides, nos lurons vont peu à peu s'apercevoir du piège mortel qui leur ait intenté au fil d'un cheminement davantage dramatique eu égard du sort réservé à leur intime entourage. Emaillé de petites séquences d'action oscillant poursuites, cascades et pugilats façon Bud Spencer, Moto Massacre culmine son potentiel ludique auprès d'une course poursuite épique lors de sa compétition finale supervisé par l'illustre concepteur français, Rémy Julienne ! Une poursuite haletante peut-être pas aussi jouissive qu'escomptée mais néanmoins suffisamment réaliste, prenante et chorégraphiée pour s'y laisser captiver jusqu'au point d'arrivée.
Pour tous les amateurs de Bisserie introuvable fleurant bon le divertissement sans prise de tête, Moto Massacre est à ne pas rater pour qui sait apprécier le Buddy Movie transplanté dans le cadre d'une scénographie sportive assez efficacement exploitée. Et si on regrette une grosse incohérence autour du fameux document tant convoité (nous ne saurons jamais où était-il planqué !) que Stelvio Massi s'esbaudit à nous faire infructueusement patienter, la fantaisie et le charme du duo amical Fabio Testi / Vittorio Mezzogiorno nous laissent à terme sur une impression jouasse que l'on aurait sans peine plaisir à revoir.
P.S: le film est diffusé sur Netflix sous son titre initial moins racoleur: "Speed Cross".
2èx