mardi 18 mai 2021

Les Nouveaux Barbares

                                           Photo empruntée sur Google, appartenant au site Ecranlarge.com

"I nuovi barbari" de Enzo G. Castellari. 1983. Italie/Etats-Unis. 1h31. Avec Giancarlo Prete, Fred Williamson, George Eastman, Anna Kanakis, Ennio Girolami, Venantino Venantini. 

Sortie salles France: 9 Mai 1984. Italie: 7 Avril 1983

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Enzo G. Castellari est un réalisateur, scénariste, acteur, monteur et producteur italien, né le 29 Juillet 1938 à Rome (Italie). 1967: Je vais, je tire et je reviens. 1968: Django porte sa croix. 1968: 7 Winchester pour un massacre. 1968: Tuez les tous... et revenez seul ! 1973: Le Témoin à abattre. 1976: Keoma. 1977: Une Poignée de salopards. 1977: Action Immédiate. 1979: La Diablesse. 1979: Les Chasseurs de Monstres. 1981: La Mort au Large. 1982: Les Nouveaux Barbares. 1982: Les Guerriers du Bronx. 1983: Les Guerriers du Bronx 2. 1987: Striker. 1987: Hammerhead. 1997: Le Désert de Feu.


Une affiche rutilante inversement proportionnelle au contenu filmique.
Les Nouveaux Barbares
à beau porter la signature de Enzo G. Castellari, il fait parti selon moi du bas du panier du Post-Nuke Z spaghetti en dépit de son prologue hilarant gentiment attrayant. Mais passé l'effet de surprise de tout cet attirail carnavalesque qui s'esquisse face à nous (voitures blindées calquées sur les carrosseries de Mad Max 2, guerriers hostiles affublées de vêtements sportifs customisés, flingues futuristes en y ajoutant un irritant bruitage de rayon laser, scénographie désertique pour autant végétative au sein d'une carrière aménagée), comment voulez vous alimenter un soupçon de sympathie face à un divertissement standard dénué de scénario (une lutte infernale entres bons et méchants), de personnages et d'ambiance post-apo ? Le tout servi d'un score électro dissonant de Claudio Simonetti déjà obsolète à l'époque !


Car si on y croise Fred Williamson, George Eastman (faisant ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles à renfort de cabotinage) et quelques seconds-rôles familiers du cinéma de genre, Les Nouveaux Barbares fait office de pétard mouillé à travers ses poursuites et bastons en règle dénuées d'une once d'intensité et encore moins de fulgurance technique. Castellari utilisant ses acteurs à l'instar de playmobils statiques dans leur fonction bovine à court de carburant comme le soulignent leurs cascades infructueuses filmées dans un ralenti faussement chorégraphique. On se console toutefois sur quelques séquences involontairement grotesques (surtout parmi la présence juvénile de Giovanni Frezza particulièrement à l'aise en mécanicien hyper doué !) tout en se remémorant avec nostalgie les fleurons bisseux autrement ludiques et débridés que perdurent Les Guerriers du Bronx 1 et 2, Atomic Cyborg, Les Exterminateurs de l'an 3000, Les Rats de Manhattan, Le Gladiateur du Futur, Metalstorm, Le Guerrier de l'Espace,  et surtout l'inégalé 2019, après la chute de New-York. 

*Bruno
3èx

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