Sortie salles France: 21 Juillet 1999
FILMOGRAPHIE: Stephen Sommers (né le 20 mars 1962) est réalisateur, producteur et scénariste américain. 1989: Catch Me If You Can. 1993: Les Aventures de Huckleberry Finn. 1994: Le Livre de la Jungle. 1998: Un Cri dans l'Océan. 1999: La Momie. 2001: Le Retour de la Momie. 2004: Van Helsing. 2009: G.I. Joe : Le Réveil du Cobra. 2013: Odd Thomas.
Ainsi, tous ces personnages bonnards se prêtent aimablement à l'aventure trépidante (parfois traversée de souffle-épique comme le souligne son incroyable séquence d'ouverture digne d'une offensive chevaleresque de Lauwrence d'Arabie !) avec un goût du risque, de l'audace, de la bévue et de la compétition eu égard des rivalités entre clans se disputant le trésor (pour la mise du livre des morts et du livre d'or !) lors d'une inimitié cocasse. Stephen Sommers parvenant en toute efficacité à relancer l'action et le récit dans de multiples directions exotiques ou caverneuses, notamment par l'entremise des Medjaÿ, descendants des gardes des pharaons uniquement préoccupés à préserver la nécropole maudite que se disputent les 2 clans adverses. Magnifiés de somptueux décors égyptiens, tant naturels que domestiques, faisant office de seconds-rôles parmi l'appui d'effets numériques tantôt crédibles, tantôt perfectibles, La Momie est toutefois un ravissement formel rehaussé qui plus est d'une photo sépia subtilement nuancée (tout du moins en version 4K plus jaunâtre, moins rutilante qu'en format Dvd). Et si certains CGI s'avèrent complètement foirés (les scarabées pénétrant sous la peau des victimes sans aucun réalisme), d'autres parviennent in extremis à fasciner (la régénération corporelle de la Momie passant de squelette à différents stades de métamorphoses afin de reconstituer son corps de chair et de sang qu'il sustente grâce à ses proies).
Spectacle exhaustif d'actions et d'aventures familiales sous le pilier d'un humour bonnard à la fois attachant et rafraîchissant, la Momie rend hommage à Universal (en toute modestie), à Ray Harryhausen (son final belliqueux qu'amorce une armée de squelettes fusant tous azimuts autour de nos héros haletés) et surtout Indiana Jones à travers une pléthore de savoureux clins d'oeil jamais vulgaires ou contrefaits. Stephen Sommers vouant plutôt une prédilection amoureuse au cinéma de quartier avec l'appui d'un budget autrement substantiel. D'ailleurs, le public avide de manège à sensations ne s'y trompera pas, la Momie se hissant 6è au Box-Office français avec 3 millions d'entrées, sans compter ses 416 millions de dollars de recettes cultivées à travers le monde.
Récompenses:
1999 Écran d'or Prix de l'Écran d'or -
Prix Bogey d'or
Prix international de la critique de musique de film
2000 Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Saturn Awards Saturn Award du meilleur maquillage Nick Dudman et Aileen Seaton
Prix BMI du cinéma et de la télévision Prix BMI de la meilleure musique de film Jerry Goldsmith
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