mardi 14 septembre 2021

Les Longs Manteaux

                                               Photo empruntée sur Google, appartenant au site placedeslibraires

de Gilles Béhat. 1986. France/Argentine. 1h33. Avec Bernard Giraudeau, Claudia Ohana, Robert Charlebois, Federico Luppi

Sortie salles France: 19 Février 1986

FILMOGRAPHIEGilles Béhat (Gilles Marc Béat) est un réalisateur et acteur français, né le 3 Septembre 1949 à Lille (Nord). 1978: Haro. 1981: Putain d'histoire d'amour. 1984: Rue Barbare. 1985: Urgence. 1986: Charlie Dingo. 1986: Les Longs Manteaux. 1988: Le Manteau de Saint-Martin. 1990: Dancing Machine. 1994: Le Cavalier des nuages. 1997: Un Enfant au soleil. 2000: Une Mère en colère. 2009: Diamant 13.

Le Pitch: Loïc Murat, un géologue français, installe son campement dans la montagne bolivienne. Il y croise la route d'un groupe fasciste, Les Longs Manteaux, qui tentent d'assassiner un écrivain, Juan Mendez. Murat fait également la connaissance de Julia, la fille de Mendez.

Un sympathique récit d'aventures sur fond de western contestataire qui doit beaucoup à la force tranquille et de sureté de Bernard Giraudeau, un des meilleurs acteurs des années 80 plutôt omis de nos jours, et c'est fort dommage eu égard de son charisme magnétique aux yeux azurs. Accompagnée de la méconnue Claudia Ohana, cette charmante actrice brésilienne ne démérite pas dans sa posture de fille fragile mais résiliente à escompter la liberté de son père, écrivain emprisonné par son régime totalitaire 2 ans avant la nouvelle mise en place d'un gouvernement démocratique. Tourné en scope afin de transcender ses magnifiques paysages boliviens, Les Longs Manteaux est notamment ponctué de scènes d'actions aussi nerveuses que réussies, rare pour ne pas le souligner au sein de notre paysage français peu habitué à émuler celui du ciné ricain. Peut-être pas le haut du panier du divertissement musclé des années 80 mais un honnête spectacle conduit avec savoir-faire par Gilles Béhat, inoubliable auteur de Rue Barbare (déjà accompagné de Bernard Giraudeau), sous l'impulsion du superbe score de Jean-François Léon aussi entêtant qu'un tantinet langoureux.

*Eric Binford

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