mardi 21 novembre 2023

Les Canons de Navarone / The Guns of Navarone

                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site Ebay.fr

de Jack Lee Thompson. 1961. Angleterre/U.S.A. 2h37. Avec Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn, Stanley Baker, Anthony Quayle, James Darren,Irène Papas, Gia Scala.

Sortie salles France: 8 Septembre 1961. U.S: 22 Juin 1961

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Jack Lee Thompson (John Lee Thompson), est un réalisateur, scénariste et producteur britannique, né le 1er Août 1914 à Bristol (Royaume-Uni), décédé le 30 Août 2002 à Sooke (Canada). 1955: An Alligator Named Daisy. 1959: Aux Frontières des Indes. 1959: Les Yeux du Témoin. 1961: Les Canons de Navarone. 1962: Les Nerfs à Vif. 1962: Tarass Boulba. 1963: Les Rois du Soleil. 1964: Madame Croque-maris. 1965: l'Encombrant Monsieur John. 1966: l'Oeil du Malin. 1969: l'Or de Mackenna. 1969: l'Homme le plus dangereux du monde. 1970: Country Dance. 1972: La Conquête de la Planète des Singes. 1973: La Bataille de la Planète des Singes. 1976: Monsieur St-Yves. 1977: Le Bison Blanc. 1979: Passeur d'Hommes. 1980: Cabo Blanco. 1981: Happy Birthday. 1981: Code Red (télé-film). 1983: Le Justicier de Minuit. 1984: l'Enfer de la Violence. 1984: l'Ambassadeur: chantage en Israel. 1985: Allan Quatermain et les Mines du roi Salomon. 1986: La Loi de Murphy. 1986: Le Temple d'Or. 1987: Le Justicier braque les Dealers. 1988: Le Messager de la Mort. 1989: Kinjite, sujets tabous.

Du grand cinéma d'action à l'ancienne entouré de stars prestigieuses qu'on ne se lassera jamais de revoir (on ne voit même pas défiler les 2h37) tant le travail artisanal est ici retranscrit avec souci consciencieux. On apprécie en filigrane la qualité de ses effets-spéciaux toujours aussi bluffants aujourd'hui, récompensé à juste titre d'un Oscar. 

Copie 4K: 10/10

*Bruno

                                                       L'archétype du film de commando

Une grosse machine de guerre anglo-américaine qui décrit des aventures militaires plus spectaculaires que vraiment surprenantes. Inspiré d'une histoire romancée par Alistair McLean entièrement fictive, mais plausible, c'est du cinéma à grand spectacle tourné en Grèce et dans les Balkans, et soutenu par une célèbre musique de Dimitri Tiomkin, où les événements dramatiques se succèdent comme une série de petits morceaux de bravoure, et dont le clou final reste la destruction de ces énormes canons. La recette est courante : un petit groupe d'hommes intrépides, une mission impossible et périlleuse, les inévitables Allemands dans le rôle du méchant, une grosse dose de suspense et d'héroïsme... et ça vous donne un grand film de guerre au succès international, qui bénéficie d'une interprétation de qualité grâce à de grandes stars et une poignée de solides acteurs de second plan. Vu comme ça, on a l'impression que je présente le film d'une façon ironique, mais pas du tout, j'adore ce film, je l'ai en DVD et j'adore le revoir, j'aime ces superproductions qui même si elles n'ont pas toujours une grande ambition artistique, ont ce côté soigné et cet amour du travail bien fait, et je sais que je passerai à chaque fois un bon moment. Les personnages sont dessinés simplement et restent au sein de cette aventure des hommes pris dans la guerre qui doivent remplir une mission coûte que coûte, l'essentiel réside donc dans l'action et le suspense ; on passera aussi sur les effets obsolètes (les canons en cartons qui s'écroulent dans un bassin), il est clair qu'on ne ferait plus ainsi de nos jours, mais pour l'époque c'est pas si mal. Une grande fresque à gros budget, sans cesse captivante, et devenue un classique.

Ugly (Sens Critique)
9/10       

Récompenses:

Oscars 1962 : Meilleurs effets spéciaux pour Bill Warrington

Golden Globes 1962 :

Golden Globe du meilleur film dramatique

Golden Globe de la meilleure musique de film pour Dimitri Tiomkin

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