Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de John Sturges. 1960. U.S.A. 2h08. Avec Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn, Robert Vaughn, Brad Dexter, Horst Buchholz, Eli Wallach, Jorge Martínez Hoyos, Vladimir Sokoloff, Rosenda Monteros, Rico Alaniz.
Sortie salles France: 1er Février 1961. U.S: 23 Octobre 1960
FILMOGRAPHIE: John Sturges est un réalisateur et producteur de films américain né le 3 janvier 1910 à Oak Park (Illinois) et mort le 18 août 1992 à San Luis Obispo (Californie).1948 : Le Signe du Bélier. 1949 : Les Aventuriers du désert. 1950 : La Capture. 1950 : Le Mystère de la plage perdue. 1950 : Right cross. 1950 : The Magnificent Yankee. 1951 : Kind Lady. 1951 : Le peuple accuse O'Hara. 1951 : It's a Big Country. 1953 : Fort Bravo. 1953 : La Plage déserte. 1954 : Un homme est passé. 1955 : Duel d'espions. 1955 : La Vénus des mers chaudes. 1956 : Coup de fouet en retour. 1957 : Règlements de comptes à OK Corral. 1958 : Le Trésor du pendu. 1958 : Le Vieil Homme et la mer. 1959 : La Proie des Vautours. 1958 : Le Dernier Train de Gun Hill. 1960 : Les Sept Mercenaires. 1961 : Par l'amour possédé. 1962 : Citoyen de nulle part. 1962 : Les Trois Sergents. 1963 : La Grande Évasion. 1965 : Station 3 : Ultra Secret. 1965 : Sur la piste de la grande caravane. 1967 : Sept secondes en enfer. 1968 : Destination Zebra, station polaire. 1969 : Les Naufragés de l'espace. 1972 : Joe Kidd. 1973 : Chino. 1974 : Un silencieux au bout du canon. 1976 : L'aigle s'est envolé.
Chef-d'oeuvre absolu d'une classe impériale, les 7 Mercenaires prouve à quel point le cinéma d'antan (ou de papa comme on dit en langage courant) pouvait dégager une alchimie prédominante auprès d'une oeuvre aussi bien sincère et (si) attentionnée qu'ambitieuse et riche d'émotions à travers son récit initiatique culminant au baroud d'honneur (on peut d'ailleurs prêter une certaine allusion à l'autre chef-d'oeuvre la Horde Sauvage de Peckinpah à travers ses thématiques du temps qui passe, de la vieillesse et du devoir de sacrifice). Et ce en dépit de l'inspiration de John Sturges à imiter les 7 Samouraïs dans une personnalité propre. Si bien qu'Akira Kurosawa lui offrit un nihontô (arme blanche du Japon) tant il fut satisfait du résultat ricain. Mais outre le plaisir ludique d'y suivre une intrigue latente prenant largement son temps à développer son récit et ses personnages en proie aux fêlures morales, remises en question et doute, les 7 Mercenaires étincelle de mille feux grâce à son cast légendaire.
Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn, Robert Vaughn, Brad Dexter, Horst Buchholz, Eli Wallach se disputant la vedette dans leur charisme iconique sous l'impulsion d'un Yul Brynner encore plus saillant à travers son charisme viril, sa force tranquille et rassurante, son flegme imperturbable, sa loyauté, son héroïsme studieux. Ainsi donc, magnifiquement mis en scène au sein d'un cadre sépia en format scope, les 7 Mercenaires confine à la grâce et au lyrisme, à l'expectative du suspense le plus jouissif (quelle mise en attente auprès des 2 conflits belliqueux !), aux gunfight chorégraphiés et au souffle épique d'une grande aventure militant pour le sens de l'amitié et la fraternité, le sens du sacrifice et la peur de la mort au profit d'une éloge à la famille, à l'amour et à la responsabilité paternelle. Le tout soutenu du score plein d'entrain d'Elmer Bernstein dans toutes les écoutilles. Inaltérable, pour ne pas dire imputrescible, notamment auprès de son raffinement visuel, les 7 Mercenaires prouve que le temps n'a aucune emprise sur les chefs-d'oeuvre à part entière destinés à perdurer à travers son acuité de fascination intergénérationnelle.
*Bruno
2èx. Vostf. 4K
Budget : 2 000 000 $
Lieux du tournage: entièrement au Mexique.
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