"Macabra - Demonoid: Messenger of Death!" de Alfredo Zacharias. 1980. Mexique/Etats-Unis. 1h30. Avec Samantha Eggar, Stuart Whitman, Roy Cameron Jenson, Narciso Busquets, Erika Carlsson.
Sortie salles France: ?. Mexique: 12 Novembre 1981
FILMOGRAPHIE: Alfredo Zacharias est un réalisateur, scénariste et producteur mexicain né le 21 Novembre 1941. 1967 : The Bandits. 1967 : Ven a cantar conmigo. 1968 : Operación carambola. 1968 : Un Extraño en la casa. 1969 : Mi padrino. 1970 : Capulina corazón de leon. 1970 : Capulina Speedy Gonzalez. 1970 : El Hermano Capulina. 1970 : Jóvenes de la Zona Rosa. 1970 : La Vida de Chucho el Roto. 1970 : Los Amores de Chucho el Roto. 1970 : Yo soy Chucho el Roto. 1971 : El Inolvidable Chucho el Roto. 1972 : Me he de comer esa tuna. 1972 : Ni solteros, ni casados. 1973 : 'Capulina contra las momias'. 1973 : El Caballo torero. 1976 : El Karateca azteca. 1977 : Lo veo y no lo creo. 1978 : The Bees. 1981 : El Rey de Monterrey. 1981 : Messenger of Death Demonoid. 1982 : El Naco mas naco. 1983 : El Sargento Capulina. 1989 : Crime of Crimes. 1991 : Las Nachas. 2001 : The Pearl.
Et ce même si le thème orthodoxe fut largement traité dans le paysage du ciné fantastique aussi séculaire que plus contemporain. Or, ici tout est dans la manière (si naïve mais attachante) de nous conter (avec sincérité) un récit horrifique redondant mais jamais ennuyeux à travers ses rebondissements racoleurs et du jeu surjoué de seconds couteaux aussi avenants. Tant et si bien que Samantha Eggar (et son fameux regard écarquillé !) et Stuart Whitman (plutôt atone dans son scepticisme d'accorder un crédit de véracité aux propos irrationnels de sa partenaire) parviennent à porter le film sur leurs épaules parmi l'efficacité modeste de défis qu'ils doivent amorcer afin de mettre hors d'état de nuire la main maudite. Qui plus est, baignant dans la chaude luminosité d'une photo flamboyante, les Doigts du Diable se pare d'une enveloppe formelle parfois envoûtante. A l'instar de son convaincant prologue lors de la visite archéologique de la mine occultant de fastueuses catacombes mexicaines. Quant aux effets-spéciaux cheap mais artisanaux, ils parviennent la plupart du temps à amuser à travers leur effet de bricolage parfois avisé si bien que l'on se surprend à s'y laisser berner avec un second degré assumé lorsque la chose rampe sur le sol ou sautille auprès de ses proies effarouchées.
Nanar mexicain Bisseux ayant bercé toute la génération "Hollywood Video", les Doigts du Diable se permet en prime de parfaire son récit grand-guignol auprès d'une conclusion nihiliste ! Un parti-pris sardonique pour nous surprendre une ultime fois, de manière à quitter l'intrigue capillotractée sur une note plaisamment cauchemardesque. Quelle époque révolue bordel !
P.S: la qualité du Blu-ray US est à tomber à la renverse !
*Bruno
18.12.19. 3èx
01.11.11. 165 v