lundi 13 avril 2020

Le Club des Monstres

                                                     Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"The Monster Club" de Roy Ward Baker. 1981. Angleterre. Avec Vincent Price, John Carradine, Anthony Steel, Barbara Kellerman, Simon Ward.

Sortie salles Angleterre: 2 Avril 1981

FILMOGRAPHIE PARTIELLE: Roy Ward Baker est un réalisateur, producteur, scénariste anglais, né le 19 Décembre 1916 à Londres (Royaume-Uni), décédé le 5 Octobre 2010. 1947: L'Homme d'Octobre. 1952: Troublez moi ce soir. 1968: Les Champions. 1969: Mon ami le fantôme. 1970: The Vampire Lovers. 1970: Les Cicatrices de Dracula. 1971: Dr Jekyll et Sr Hyde. 1972: Asylum. 1973: Le Caveau de la Terreur. 1973: And now the Screamin starts. 1974: Les 7 vampires d'or. 1980: Le Club des Monstres. 1984: Les Masques de la mort (télé-film).


Sympathique film à sketchs issu de la célèbre firme Amicus (spécialiste en la matière), le Club des Monstres vaut principalement le coup d'oeil pour son 1er et dernier sketch. Le 1er relatant la stratégie vénale d'une jeune femme travaillant chez un étrange antiquaire. Plutôt bien conté et parfaitement interprété (Barbara Kellerman demeure très convaincante en maraudeuse hantée de remord), le récit parvient à être malsain, original et dérangeant auprès de l'identité du mystérieux antiquaire endossé avec charisme sépulcral par James Laurenson. Sa dimension romantique particulièrement expressive s'allouant de mélancolie au fil d'une confrontation dramatique, certes prévisible, mais néanmoins surprenante quand à la cruauté de l'épilogue. Le dernier segment nous illustre le séjour d'un réalisateur (Stuart Whitman  sobrement convaincant en otage) au sein d'un étrange village résidé par des goules mangeuses de chair humaine. En dépit de son absence de surprise et d'un final aussi plat, ce sketch parvient franchement à envoûter de par l'étrangeté de son atmosphère macabre découlant d'un environnement gothique à la fois séculaire et insalubre (on renifle l'odeur du vieux et du renfermé !). Roy Ward Baker peaufinant à merveille ses décors patibulaires à l'aide d'une photo blafarde. Quand bien même on se prend d'affection pour la détention de notre protagoniste faisant rapidement connaissance avec une jeune convive chétive. Quand au second sketch incarné par Donald Pleasance, il s'agit d'une simple chasse aux vampires inscrite dans l'ironie sardonique au rythme de rebondissements sans surprises. Assurément le plus faible du lot en dépit d'un début pourtant captivant et prometteur (les vicissitudes du fils du vampire, souffre-douleur de son école).


Entrecoupé entre chaque sketch de chansons rock et new-wave au sein d'un freakshow savoureusement décomplexé, et accompagné des éminentes présences de Vincent Price et de John Carradine, le Club des Monstres s'avère donc agréablement ludique, aussi mineur soit son contenu timoré. 

*Bruno
2èx

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