mardi 11 juillet 2023

Les Gardiens de la Galaxie 3 / Guardians of the Galaxy Vol. 3

                                              Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de James Gunn. 2023. U.S.A. 2h30. Avec Chris Pratt, Bradley Cooper, David Bautista, Karen Gillan, Pom Klementieff, Vin Diesel, Zoe Saldaña, Sean Gunn, Maria Bakalova, Chukwudi Iwuji, Will Poulter, Elizabeth Debicki, Linda Cardellini, Nathan Fillion.

Sortie salles France: 3 Mai 2023

FILMOGRAPHIE: James Gunn est un réalisateur, scénariste, acteur, producteur et directeur de photo, né le 5 Août 1970 à Saint Louis, dans le Missouri (Etats-Unis). 2006: Horribilis. 2010: Super. 2013: My Movie Project (Segment: Beezel). 2014. Les Gardiens de la Galaxie. 2017 : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2. 2021 : The Suicide Squad. 2023 : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3. 


Une pyrotechnie festive de chaque instant dédiée avant tout à la cause animale pour son respect à l'harmonie de toute forme de vie, terrestre / extra-terrestre. 
On ne change pas une équipe qui gagne si bien que les Gardiens de la Galaxie, Vol 3 ne déroge pas à la règle, comme l'ont d'ailleurs souligné les réactions fougueuses de la critique et du public réconciliés, une fois n'est pas coutume. D'une durée de 2h30, ce 3è opus redoutablement spectaculaire (si on épargne une mise en place un peu laborieuse) reprend les ingrédients de ces précédents épisodes même si ici la dramaturgie prend le pas sur l'humour au gré de situations étonnamment cruelles militant ostensiblement pour la cause animale (thème central du récit forçant le respect). Toute l'intrigue se focalisant sur la condition précaire du raton Rocket à 2 doigts de trépasser après une violente attaque si ses acolytes ne parviennent pas à retrouver une clef que le maître de l'évolution possède. 

"Plus le méchant est réussi, meilleur le film sera", et James Gunn a bien pigé la leçon Hitchcockienne si bien que l'on tient là le meilleur rival de la trilogie qu'endosse l'impassible Chukwudi Iwuji (acteur britannique né au Nigeria) en savant fou mégalo dénué de vergogne ou d'empathie auprès de ses pairs et moins de ses esclaves. Formellement toujours aussi dépaysant, onirique, féerique, voir aussi parfois baroque à travers sa scénographie stellaire (ou domestique) vue nulle part ailleurs, les Gardiens de la Galaxie nous en fout à nouveau plein la vue à renfort d'actions hyperboliques souvent accompagnées d'une émotion épique ou mélancolique terriblement expressive. Tant et si bien que ce pétulant divertissement renouant avec un certain goût nostalgique pour le Muppet Show (unifier héros animaliers et humains dans une ambiance euphorisante de communion fusionnelle) peut se targuer d'être l'opus le plus émouvant en prônant les nobles valeurs du pardon, de la seconde chance, de l'unité héroïque et de l'amitié tout en y dénonçant la vivisection animale avec un réalisme qui pourrait toutefois perturber les plus petits. 

Un fabuleux spectacle donc tous publics (ou presque si on élude peut-être les moins de 10 ans à mon humble avis), résolument flamboyant, luminescent, polychrome (apparenté à l'arc en ciel cosmopolite), expansif, lyrique mais surtout communicatif par sa vibrante chaleur humaine qu'irradient constamment à l'écran ses gardiens prévenants dénués de prétention. On peut même y voir en filigrane un plaidoyer anti-raciste durant le parcours évolutif de nos super-héros s'efforçant de rassembler les peuples lors d'un final rédempteur.

*Bruno

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