lundi 24 juillet 2023

The last Starfighter

                                             Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Nick Castle. 1984. U.S.A. 1h40. Avec Lance Guest, Dan O'Herlihy, Catherine Mary Stewart, Robert Preston

Sortie salles France: 5 Juin 1985

FILMOGRAPHIE: Nick Castle est un scénariste, acteur et réalisateur de film américain né le 21 septembre 1947 à Los Angeles (Californie, États-Unis). 1982 : T.A.G.: Le Jeu de l'Assassinat (Tag: The Assassination Game). 1984 : Starfighter (The last starfighter). 1986 : La Tête dans les nuages (The Boy Who Could Fly). 1987 : Histoires fantastiques (Amazing Stories) (Série TV) : (Saison 2, épisode 15 : Lucy). 1989 : Tap. 1990 : Shangri-La Plaza (TV). 1992 : Denis la Malice (Dennis the Menace). 1995 : Major Payne. 1996 : Mr. Wrong. 2001 : Delivering Milo. 2001 : 'Twas the Night (TV). 2003 : The Seat Filler. 2006 : Connors' War (Vidéo). 

Petit classique de la science-fiction des années 80 conçu pour émerveiller les ados à travers son sujet utopiste (un ado est recruté par un émissaire pour combattre dans l'espace de méchants E.T après avoir atomisé le score de son jeu-video "Starfighter"), The Last Starfighter demeure un divertissement bonnard que la génération 80 reverra sans doute la larme à l'oeil. Emaillé de maladresses, ultra prévisible, naïf et surtout desservi d'FX en images de synthèse obsolètes; The Last Starfighter dégage pour autant un évident charme attractif auprès de son concept débridé, à l'instar de toutes ses séquences "féeriques" de tendresse entre Alex et sa compagne mais aussi avec son voisinage familier tant attachant que l'on jurerait extirpé d'une prod Amblin Entertainment

Et c'est bien là le meilleur intérêt du métrage que de flirter fréquemment avec les bons sentiments attendrissants plutôt que de se réjouir des séquences d'action stellaires néanmoins amusantes, simplistes, ludiques. Quand à l'acting de seconde zone, là encore le métrage marque des points tant les comédiens expansifs prennent plaisir à participer à l'aventure avec une dose d'humour parfois lourdingue, mais la générosité qui en émane nous permet d'y faire abstraction si bien que The Last Starfighter doit notamment sa réussite grâce à son refus de prétention que de divertir avec une dose d'émotions exaltantes. Un plaisir mineur certes, mais qui fait chaud au coeur de renouer avec nos émotions d'ado en émoi avec une intégrité indiscutable, et ce sous l'impulsion d'une orchestration jouasse en bonne et due forme. 

*Bruno

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