lundi 11 avril 2022

Les Malheurs d'Alfred

                                                  Photo empruntée sur Google, appartenant au site boxofficestory.com

de Pierre Richard. 1972. France. 1h33. Avec Pierre Richard, Anny Duperey, Jean Carmet, Paul Préboist, Paul Le Person, Mario David 

Sortie salles France: 1er Mars 1972

FILMOGRAPHIE: Pierre-Richard Defays, dit Pierre Richard, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français, né le 16 août 1934 à Valenciennes. 1970 : Le Distrait.1972 : Les Malheurs d'Alfred. 1973 : Je sais rien, mais je dirai tout. 1978 : Je suis timide mais je me soigne. 1979 : C'est pas moi, c'est lui. 1991 : On peut toujours rêver. 1997 : Droit dans le mur.

Seconde réalisation de Pierre Richard, Les Malheurs d'Alfred fut à un gros succès commercial à sa sortie en salles avec plus de 1 304 579 entrées. Comédie bonnard sous couvert d'une satire contre les médias, précisément le mercantilisme des jeux télévisés, Les Malheurs d'Alfred est un sympathique divertissement en dépit de son rythme très inégal cumulant (hélas) plus de gags lourdingues que de bons. La faute incombant aussi à une intrigue plutôt faiblarde alternant scène de tendresse, romance et drôlerie sous l'impulsion d'un Pierre Richard rigoureusement à l'aise en gaffeur outrancier en proie à une soudaine célébrité (celui d'un candidat gagnant d'un jeu télévisé), et de la sémillante Annie Duperey absolument exquise de charme, de fraicheur et de spontanéité en speakerine suicidaire en mal d'amour. Ses yeux résolument azurs inondant l'écran à chacune de ses apparitions candides. A eux deux ils forment un tandem heureusement attachant dans leur quête du bonheur conjugal bien que le cheminement narratif (redondant à partir des épreuves sportives) demeure plutôt maladroit à enchainer parfois/souvent des séquences pittoresques tantôt ubuesques, tantôt nonsensiques (notamment auprès de la posture de seconds-rôles notoires). On apprécie enfin l'excellent score métronomique de Vladimir Cosma renforçant le peps et la gaieté de son climat décomplexé parfois émaillé de surprenantes plages de poésie. A réserver toutefois à la génération 80 qui saura mieux apprécier la tendre sincérité de Pierre Richard dénué de prétention. 


*Bruno Matéï
3èx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire