mardi 23 mai 2023

La guerre des Clans / Liu xing hu die jian / Killer Clans

                                             Photo empruntée sur Google, appartenant au site dvdfr.com

de Chu Yuan. 1976. 1h41. Hong-Kong. Avec Tsung Hua, Ku Feng, Lo Lieh, Yueh Hua, Ching Li

Sortie salles Hong-Kong: 20 Mars 1976

FILMOGRAPHIE: Chu Yuan (楚原 en chinois, donnant Chor Yuen dans une transcription du cantonais) est un réalisateur hongkongais né le 8 octobre 1934 à Canton, décédé le 21 février 2022, . 1972 : Intimate Confessions of a Chinese Courtesan. 1972 : Le Tueur de Hong-Kong. 1973 : The House of 72 Tenants. 1973 : Haze in the Sunset. 1974 : Sex, Love and Hate. 1976 : La Guerre des clans. 1976 : Farewell to a Warrior. 1976 : Le Sabre Infernal. 1976 : The Web of Death. 1977 : Le Complot des Clans. 1977 : Le Tigre de Jade. 1977 : Death Duel. 1977 : Le Poignard volant. 1978 : Clan of Amazons. 1978 : L'Île de la bête (en) (Legend of the Bat). 1978 : Swordsman and Enchantress. 1978 : Heaven Sword and Dragon Sabre. 1978 : Heaven Sword and Dragon Sabre 2. 1979 : Full Moon Scimitar. 1980 : Bat Without Wings. 1988 : Diary Of A Big Man. 1990 : The Legend Of Lee Heung Kwan. 1990 : Blood Stained. Tradewinds. 1990 : Sleazy Dizzy. 

Synopsis: Sur les ordres d'un employeur à l'identité secrète, Meng Sheng-hun, un tueur renommé, est engagé pour éliminer Sun Yu, chef du clan martial de la Porte-du-Dragon. L’assassin doit donc s'infiltrer au sein du clan sous une fausse identité pour tenter de gagner la confiance de sa future victime. Mais la détermination habituelle du tueur solitaire est remise en question lorsqu'il croise par hasard une charmante et mystérieuse femme dans la Forêt aux Papillons...

(Enième) Trésor de la Shaw Brothers exhumé de l'oubli par Wild Side Video, La Guerre des Clans fascine à point tel que l'on reste perpétuellement happé par sa thématique fondée sur la félonie amicale irriguant l'entièreté de l'intrigue. Car en dépit des nombreuses scènes d'action toutes plus impressionnantes les unes que les autres par sa chorégraphie gracile et son inventivité baroque, c'est la densité de l'histoire et les personnages vengeurs qui nous impliquent à corps perdu d'où émane une réflexion contre la corruption du pouvoir engendrant règlements de compte et ripostes sanglantes à un moment propice de soif de gloire. Pour autant, de par l'efficacité des divers traitres et stratagèmes afin d'éliminer l'oncle Sun Yu, chef du clan Lung Men, découle une poésie vernale afin d'y extraire la pureté de l'amour en nous rappelant aussi que la vie demeure aussi éphémère qu'un papillon. 

Ainsi, de par la puissance de ces thématiques imparties à la trahison et au sens loyal de l'amitié, la mort hante chaque protagoniste, tant auprès de leur sens du sacrifice, de leur bravoure héroïque (quasi suicidaire) que de leur refus de céder à la peur face à la fatalité du trépas. Et si je ne suis guère un afficionado du genre quant à connaître sur le bout des ongles le genre (l'art martial j'entends) et ses inépuisables références, La Guerre des Clans m'a tant émotionnellement impliqué, fasciné (notamment pour son contexte historique), dépaysé (la beauté de sa photographie, son jardin onirique), interloqué (son érotisme couillu pour l'époque auprès d'une séduction parfois vénéneuse ou autrement innocente) qu'il me semble confiné au chef-d'oeuvre. 

*Bruno
2èx

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