Sortie salles Hong-Kong: 20 Mars 1976
FILMOGRAPHIE: Chu Yuan (楚原 en chinois, donnant Chor Yuen dans une transcription du cantonais) est un réalisateur hongkongais né le 8 octobre 1934 à Canton, décédé le 21 février 2022, . 1972 : Intimate Confessions of a Chinese Courtesan. 1972 : Le Tueur de Hong-Kong. 1973 : The House of 72 Tenants. 1973 : Haze in the Sunset. 1974 : Sex, Love and Hate. 1976 : La Guerre des clans. 1976 : Farewell to a Warrior. 1976 : Le Sabre Infernal. 1976 : The Web of Death. 1977 : Le Complot des Clans. 1977 : Le Tigre de Jade. 1977 : Death Duel. 1977 : Le Poignard volant. 1978 : Clan of Amazons. 1978 : L'Île de la bête (en) (Legend of the Bat). 1978 : Swordsman and Enchantress. 1978 : Heaven Sword and Dragon Sabre. 1978 : Heaven Sword and Dragon Sabre 2. 1979 : Full Moon Scimitar. 1980 : Bat Without Wings. 1988 : Diary Of A Big Man. 1990 : The Legend Of Lee Heung Kwan. 1990 : Blood Stained. Tradewinds. 1990 : Sleazy Dizzy.
Synopsis: Sur les ordres d'un employeur à l'identité secrète, Meng Sheng-hun, un tueur renommé, est engagé pour éliminer Sun Yu, chef du clan martial de la Porte-du-Dragon. L’assassin doit donc s'infiltrer au sein du clan sous une fausse identité pour tenter de gagner la confiance de sa future victime. Mais la détermination habituelle du tueur solitaire est remise en question lorsqu'il croise par hasard une charmante et mystérieuse femme dans la Forêt aux Papillons...
Ainsi, de par la puissance de ces thématiques imparties à la trahison et au sens loyal de l'amitié, la mort hante chaque protagoniste, tant auprès de leur sens du sacrifice, de leur bravoure héroïque (quasi suicidaire) que de leur refus de céder à la peur face à la fatalité du trépas. Et si je ne suis guère un afficionado du genre quant à connaître sur le bout des ongles le genre (l'art martial j'entends) et ses inépuisables références, La Guerre des Clans m'a tant émotionnellement impliqué, fasciné (notamment pour son contexte historique), dépaysé (la beauté de sa photographie, son jardin onirique), interloqué (son érotisme couillu pour l'époque auprès d'une séduction parfois vénéneuse ou autrement innocente) qu'il me semble confiné au chef-d'oeuvre.
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