Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de Ted Post. 1980. U.S.A. 1h39. Avec Jaclyn Smith, Robert Mitchum, Mike Connors, James Franciscus, Fritz Weaver, Sybil Danning
Sortie salles France: ? U.S: 18 Décembre 1980.
FILMOGRAPHIE: Ted Post est un réalisateur, scénariste et acteur américain né le 31 mars 1918 à Brooklyn, dans l'État de New York (États-Unis), et mort le 20 août 2013 à Santa Monica, en Californie (États-Unis). 1956 : The Peacemaker. 1959 : The Legend of Tom Dooley. 1968 : Pendez-les haut et court. 1970 : Le Secret de la planète des singes. 1970 : Night Slaves (en) (TV). 1971 : Dr. Cook's Garden (TV). 1971 : Yuma (TV). 1971 : Five Desperate Women (TV). 1971 : Do Not Fold, Spindle, or Mutilate (TV). 1972 : The Bravos (TV). 1972 : Sandcastles (TV). 1973 : The Baby. 1973 : The Harrad Experiment. 1973 : Magnum Force. 1975 : L'Infirmière de la compagne casse-cou. 1978 : Le Merdier. 1978 : Le Commando des tigres noirs. 1980 : Nightkill. 1981 : Cagney et Lacey (TV). 1986 : Stagecoach (TV). 1992 : The Human Shield. 1999 : 4 Faces. 2000 : Old Pals.
Diffusé en son temps sur Canal +, Nightkill est une curiosité oubliée des années 80. Un thriller hitchcockien au suspense hélas timoré pour autant non dénué d'un certain charme (modeste) auprès de son atmosphère (nocturne) à la lisière d'une horreur sous-jacente, de ses envoûtants décors urbains (et domestiques) issus de l'Arizona, de son score musical tantôt lugubre, tantôt dissonant et de son surprenant cast parmi lesquels se disputent la ravissante Jaclyn Smith (Drôles de Dames), le monstre sacré Robert Mitchum, Mike Connors (Mannix), James Franciscus et Sybil Danning.
Dommage que l'intrigue simpliste pâtie d'un manque flagrant d'intensité durant sa trajectoire criminelle alors qu'en intermittence on est quelque peu séduit par son ambiance d'angoisse parfois palpable (vision d'horreur à l'appui) lorsque la victime seule contre tous tente de se défaire de son cauchemar quotidien avec un sentiment d'impuissance qui ne nous laisse pas indifférent. On appréciera également sa conclusion amère laissant transparaître en ultime coup de théâtre une vision morbide ultra réaliste (on souffre viscéralement pour la victime dans sa condition moribonde) alors qu'une frange de spectateurs se laissera convaincre par l'identité du meurtrier sans toutefois bondir de son siège faute d'un schéma narratif peu subtil contrairement aux apparences que cultive sans brio le réalisateur Ted Post.
A privilégier prioritairement aux nostalgiques de la génération 80, Nightkill érigé en modeste série B diluant une certaine sympathie par son attachante maladresse de rendre attractif un thriller à suspense notamment étrange, ombrageux, pour ne pas dire bizarroïde.
*Bruno
2èx
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