mercredi 31 mai 2023

Un papillon aux ailes ensanglantées / Una farfalla con le ali insanguinate / Cran d'Arrêt

                                            Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr

de Ducio Tessari. 1971. Italie. 1h39. Avec Helmut Berger, Giancarlo Sbragia, Evelyn Stewart, Wendy D'Olive, Günther Stoll, Silvano Tranquilli 

Sortie salles France:  ?  Italie: 10 Septembre 1971

FILMOGRAPHIE: Duccio Tessari, de son vrai nom Amadeo Tessari, né le 11 octobre 1926 à Gênes et mort d'un cancer le 6 septembre 1994 à Rome, en Italie, est un réalisateur et scénariste italien. 1962: Les Titans. 1963 : Le Procès des doges ou Le Petit boulanger de Venise. 1964 : La sfinge sorride prima di morire - stop - Londra. 1965 : Una voglia da morire. 1965 : Un pistolet pour Ringo . 1965 : Le Retour de Ringo. 1966 : Très honorable correspondant. 1967 : Per amore... per magia... 1968 : Meglio vedova. 1968 : Le Bâtard. 1968 : Un train pour Durango. 1969 : Mort ou vif... de préférence mort. 1970 : Quella piccola differenza. 1970 : La Mort remonte à hier soir. 1971 : Cran d'arrêt. 1971 : Forza G. 1971 : Et viva la révolution ! 1973 : Les Grands Fusils. 1973 : Les Enfants de chœur. 1974 : L'Homme sans mémoire. 1974 : Les Durs. 1975 : Zorro. 1976 : Les Sorciers de l'île aux singes 1976 : La madama. 1978 : Le Crépuscule des faux dieux. 1981 : Un centesimo di secondo. 1985 : Tex Willer e il signore degli abissi. 1985 : Baciami strega (TV). 1986 : Bitte laßt die Blumen leben. 1987 : Una grande storia d'amore (TV). 1990 : Au bonheur des chiens. 1992 : Beyond Justice. 1994 : Le Prince du désert.


Relativement de faible réputation (quand bien même il est resté inédit en salles en France), Un papillon aux ailes ensanglantées est à mon sens subjectif un Giallo mineur faute de son absence de suspense et d'un rythme défaillant cumulant sans intensité enquête policière (avec la collaboration de la police scientifique nous précisera le générique de fin), scènes de prétoire, étreintes lubriques (parfois déviantes) et ambiance horrifique timorée, à l'instar des exactions hors-champs. Et ce en dépit d'un photo et d'une mise en scène soignées, d'une sublime partition au clavecin de Gianni Ferrio et d'un bon acting bien connu des amateurs, bien que Helmut Berger semble effacé, peu concerné par ce qui se trame autour de lui. On se console tout de même avec son final élégiaque d'une beauté romantique langoureuse par son onirisme candide (quand bien même l'élément du "papillon" se justifie) où l'émotion perce enfin au gré d'un montage scrupuleux autrement plus convaincant que ce qui nous fut préalablement illustré sans génie ni passion. A voir par curiosité sans laisser de souvenir impérissable. 


*Bruno

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