de Freddie Francis. 1972. Angleterre. 1h32. Avec Joan Collins, Peter Cushing, Roy Dotrice, Richard Greene, Ian Hendry, Patrick Magee, Barbara Murray, Ralph Richardson.
Sortie salles U.S: 9 Mars 1972
FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Freddie Francis est un réalisateur, directeur de photographie et scénariste britannique, né le 22 Décembre 1917 à Londres, décédé le 17 Mars 2007 à Isleworth (Royaume-Uni). 1962: La Révolte des triffides. 1963: Paranoiac. 1964: Meurtre par procuration. 1964: l'Empreinte de Frankenstein. 1965: Le Train des Epouvantes. 1965: Hysteria. 1965: The Skull. 1966: The Deadly Bees. 1966: Poupées de cendre. 1967: Le Jardin des Tortures. 1968: Dracula et les Femmes. 1970: Trog. 1972: Histoires d'Outre-Tombe. 1973: La Chair du Diable. 1973: Les Contes aux limites de la folie. 1974: Son of Dracula. 1975: La Légende du Loup-Garou. 1975: The Ghoul. 1985: Le Docteur et les Assassins. 1987: Dark Tower.
Malencontreusement, un accident de la route va sévèrement compromettre leur tentative d'escapade. Défiguré et méconnaissable, le mari infidèle décide de retourner auprès de son domicile conjugal après un temps d'absence prolongé. Là encore, l'ambiance à la fois inquiétante et mortifère qui s'y dégage et les séquences épeurantes redoutablement efficaces qui empiètent le sombre récit diluent à merveille une ambiance cauchemardesque délectable. Le troisième segment illustre le calvaire d'un vieillard reclus dans sa maisonnette parmi la fidélité de ses chiens. Altruiste envers les enfants du voisinage, ce veuf inconsolable se retrouve subitement harcelé par son voisin nanti, délibéré à le faire chasser de sa demeure. Peter Cushing s'insinue avec vibrante émotion dans la peau du vieillard candide empli d'affection pour les enfants de son quartier ainsi que pour sa défunte épouse (il communique avec celle-ci par l'entremise du spiritisme). Le soin alloué à la réalisation et l'empathie éprouvé pour ce sexagénaire nous impliquent sans peine dans son désespoir voué à une cruelle destinée. Mais la saveur macabre du twist final dédié au sacre de la Saint-Valentin nous réconforte pour le châtiment invoqué à son oppresseur en suscitant à nouveau une séquence terrifiante génialement tangible auprès de cette vision d'effroi que n'aurait renié Fulci ou Ossorio ! Le 4è récit s'articule autour d'une statuette ondine auquel un couple avide de richesse décide d'invoquer un voeu qui en amènera deux suivants vers une horrible issue irréversible. Malgré sa courte durée, cet épisode cruel méchamment ironique culmine magistralement sa conclusion vers un terrifiant dénouement dans toutes les mémoires (imaginez une seconde votre enveloppe corporelle et votre âme cérébrale souffrir indéfiniment jusqu'à l'éternité !). Pour l'anecdote subjective, ce sketch me traumatisa à l'époque de mon adolescence et continue toujours de me hanter de manière obsédante à chaque révision.