Sortie salles France: 23 Février 2011. U.S.A: 5 Novembre 2010
FILMOGRAPHIE: Danny Boyle est un réalisateur britannique, né le 20 octobre 1956 à Manchester (Royaume-Uni). 1994 : Petits meurtres entre amis (Shallow grave) ,1996 : Trainspotting, 1997 : Une vie moins ordinaire (A Life less ordinary),2000 : La Plage (The Beach),2002 : 28 Jours plus tard (28 Days Later),2004 : Millions, 2007 : Sunshine, 2008 : Slumdog Millionaire, 2010 : 127 Hours, 2013 : 28 mois plus tard.
Filmé à la manière d'un doc parmi la présence d'un seul acteur évoluant autour d'un décor limité, Danny Boyle nous emmène droit en enfer auprès d'une leçon de courage et de survie plutôt singulière. L'épreuve de force d'un alpiniste perdu au milieu de nulle art, un témoignage essentiel sur l'incroyable capacité humaine à dépasser ses propres limites et ainsi braver, défier la mort en s'y opposant coûte que coûte. Ce long calvaire de 127 heures octroyé à Aron Ralston s'avère sous l'oeil de Danny Boyle une expérience humaine et viscérale d'une intensité sensorielle. En proliférant les plans serrés sur le visage chétif du héros, cette épreuve surhumaine et cauchemardesque se révèle d'un réalisme vertigineux. Durant 1h30, nous allons vivre et subir les interminables minutes d'un homme seul encastré en interne d'un gouffre. Un athlète handicapé d'un membre mais délibéré à se battre jusqu'au dernier ressort ! Introspection sur la thématique de la survie, la maîtrise de l'esprit et la faculté de pouvoir s'adapter à une situation extrême en s'opposant à la mort, Aron Ralston tentera de se dépêtrer du piège avec une pugnacité surhumaine. Et ce malgré ses contraintes telles que la solitude, la peur de l'échec et donc de la mort, l'anxiété, l'hypothermie, la déshydratation, la faim, les intempéries, son corps en décrépitude et les hallucinations davantage palpables faute de organisme physique Fort de sa dimension humaine en baroudeur de l'extrême, James Franco nous insuffle ses émotions bigarrées avec une intensité viscérale aussi bien expressive que couillue. A l'instar de sa conclusion cinglante !
* Bruno
un véritable hymne à la survivance, un solide drame humain, doté d'une mise en scène immersive, qui contribue à la réussite de ce "127 heures".
RépondreSupprimerMerci pour ce film
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