Sortie en France en 1986.
FILMOGRAPHIE: Ruggero Deodato (7 mai 1939 -) est un réalisateur italien.
1964 : La Terreur des Kirghiz , 1968 : Fenomenal e il tesoro di Tutankamen , 1968 : Gungala la pantera nuda, 1968 : Donne... botte e bersaglieri , 1968 : Vacanze sulla Costa Smeralda , 1969 : I Quattro del pater noster , 1969 : Zenabel, 1975 : Una Ondata di piacere , 1976 : Uomini si nasce poliziotti si muore , 1977 : Le Dernier monde cannibale , 1978 : L'Ultimo sapore dell'aria (Last Feelings), 1979 : Concorde Affaire '79 , 1980 : Cannibal Holocaust , 1980 : La Maison au fond du parc , 1983 : Les Prédateurs du futur, 1985 : Amazonia: La jungle blanche , 1986 : Per un pugno di diamanti ,1987 : Les Barbarians, 1987 : Body Count, 1988 : Le Tueur de la pleine lune , 1988 : Angoisse sur la ligne , 1992 : Les Petites Canailles , 1993 : The Washing Machine.
Amazonia démarre pied au plancher avec une séquence introductive explosive et sanglante, où une bande de trafiquants est soudain taillée en pièces par des indigènes demeurés. Action et sang fusionnent avec un aplomb réjouissant pour livrer un divertissement fun, rondement mené. La suite nous entraîne au cœur de l’Amazonie, suivant ce duo de jeunes journalistes englués dans une sombre affaire de meurtres crapuleux perpétrés par des fauves humains sans pitié. Pour pimenter le tout, Deodato orchestre une guerre des gangs opposant deux factions de mercenaires chevronnés, dont l’un des leaders les plus fêlés — le Colonel Brian Horne (Richard Lynch) — s’est allié à une tribu primitive, sous son joug autoritaire et délirant. Ce Colonel, vestige halluciné d’une secte messianique inspirée de la tragédie du révérend Jim Jones (mais aussi du colonel d'Apocalypse Now !), est un junkie illuminé convaincu d’être la réincarnation de Jésus !
Au casting, quel plaisir de croiser une galerie de trognes mythiques : l’inénarrable Michael Berryman (La Colline a des Yeux) et sa gueule d’ahuri ; Eriq La Salle (L’Échelle de Jacob, Urgences) ; la regrettée et envoûtante Lisa Blount (Réincarnations, Officier et Gentleman, Prince des Ténèbres) ; Leonard Mann (Le Dernier des Salauds, Les Yeux de la Terreur) ; Richard Bright (Marathon Man, L’Ambulance), Karen Black (Trauma, la Poupée de la terreur) ; et bien sûr le patibulaire Richard Lynch (L’Épée Sauvage, Panic, Invasion U.S.A., Les Barbarians) en leader halluciné, suicidaire et orgueilleux.
Amazonia, la jungle blanche reste l’un des opus les plus nerveux et maîtrisés de Deodato. Porté par la partition trépidante de Claudio Simonetti, qui galvanise la moindre scène, ce bijou bisseux mené tambour battant dose habilement frénésie, violence sanguine et beauté sauvage d’une jungle aussi splendide qu’impitoyable (les panoramas nous en foutent plein la vue !). Un pur spectacle de série B, savoureusement concocté pour offrir un plaisir innocent à la fougue communicative.
*BrunoDédicace à David Marchand et Léonard Lauwrence.
La claque à l'époque de sa sortie, j'avais alors 13 ans...Un véritable rollercoaster GORE et EXOTIQUE !!!
RépondreSupprimerMorceau de choix qui tient ses promesses du travail de pro rien a dire....
RépondreSupprimer"Michael Berryman" c'est la cerise écrasé sur le gateau superbe prestation.
A noter que le sinistre "Jim Jones" travaillait pour la CIA dans le cadre du projet très controversé "mind control experiments"(MK-ULTRA).....
René Cardonna à réalisé "GUYANA" (la secte de l'enfer)en 89 sur le massacre de Joneston.
"a glorious screamming end" (J.Jones)
dr FrAnkein$ounD