Sortie salles France: 26 Juillet 2023 (Int - 16 ans). États-Unis, Canada : 28 juillet 2023
"Quand on aime, on aime toujours trop". "Quand on aime on voit les belles choses".
mardi 12 septembre 2023
La Main / Talk to me
vendredi 8 septembre 2023
Daybreakers
jeudi 7 septembre 2023
L'île aux Pirates / Cutthroat Island
Sortie salles France: 14 Février 1996. U.S: 22 Décembre 1995
FILMOGRAPHIE: Renny Harlin est un réalisateur et producteur américain d'origine finlandaise, né le 15 Mars 1959 à Riihimäki (Finlande). 1986: Born American. 1988: Prison. 1988: Le Cauchemar de Freddy. 1990: 58 Minutes pour vivre. 1990: The Adventures of Ford Fairlane. 1993: Cliffhanger. 1995: L'île aux Pirates. 1996: Au revoir à jamais. 1999: Peur Bleue. 2001: Driven. 2004: Profession Profiler. 2004: L'Exorciste, au commencement. 2006: Le Pacte du Sang. 2008: Cleaner. 2009: 12 Rounds. 2011: Etat de Guerre. 2013: Dvatlov Pass Incident. 2014: La Légende d'Hercule.2015 : La Filature. 2018 : Legend of the Ancient Sword 2019 : Funeral Killers. 2021 : Braquage en or. 2021 : Class Reunion 3. Prévu pour 2023 : The Bricklayer et The Strangers. Prochainement : The Refuge.
Plus grand four commercial de tous les temps (98 000 000 vs 10 000 000 dollars de recette), l'île aux Pirates est ce que l'on peut considérer un projet maudit tant le film cumula les vicissitudes au fil de son tournage houleux auquel plusieurs comédiens se désistèrent in extremis (Michael Douglas en tête de peloton) ou refusèrent d'y participer (la liste est longue à l'instar de Tom Cruise, Keanu Reeves, Russell Crowe). Sans compter les dépassements budgétaires qui couta la faillite de la société Carolco Pictures. Or, déployant une générosité aussi habile que philanthrope, Renny Harlin accomplit avec l'île aux Pirates du grand spectacle familial comme on en voit trop peu de nos jours. Une sorte de "néo Dernière Séance" rajeunie par la modernité d'effets-spéciaux artisanaux optimaux puisque aussi bluffants que décapants. Tant et si bien qu'à mes yeux, il demeure supérieur à la saga Pirates des Caraïbes de par son rythme fertile beaucoup mieux géré, son absence de prétention, son action débridée en roue libre aussi époustouflante encore de nos jours (avec d'insensées séquences d'explosion !), ses attachants acteurs aux trognes de seconde zone semblables à du ciné Bis fastueux, qui plus est bondissant au sein de décors naturels aussi éblouissants que la taille outre-mesure de leurs navires grandeur nature.
Et ce avec comme parti-pris couillu d'imposer en tête d'affiche héroïque la propre femme du réalisateur, Geena Davis étonnamment à l'aise car si impliquée en pirate intrépide en ascension starisée depuis les succès de Thelma et Louise, la Mouche et Beetlejuice. Et si l'intrigue reste effectivement simpliste, discutable et prévisible lors de ces rivalités éculées en quête de trésor, il ne faut toutefois pas omettre qu'Harlin a humblement décidé de rendre hommage aux films de pirates des années 50 en tablant avant tout sur la bonhomie fringante des personnages cumulant les actions pyrotechniques sans jamais nous lasser de leurs improbables bravoures. Car l'action a beau parfois paraître outrée, bordélique (pour autant toujours fluide !) et certains acteurs cabotiner (principalement Frank Langella, surtout vers le règlement de compte final au coeur des 2 bateaux) on croit à ce que l'on voit avec nos yeux de bambin jouasse. Harlin abusant notamment constamment d'effets de ralentis afin de mieux apprécier l'aventure incessamment épique, bonnard, amiteuse, frétillante.
Série B de luxe débordante de sympathie, de générosité, de clins d'oeil amusés et de complicité badine auprès d'un spectateur enchanté par ses réminiscences infantiles, l'île aux Pirates est un bijou du genre incompris même si aujourd'hui certains initiés lui vouent un véritable culte avec tendresse indéfectible. En tout état de cause, à reconsidérer urgemment et à redécouvrir dans une exceptionnelle qualité 4K entièrement remasterisée.
mercredi 6 septembre 2023
She's so lovely. Prix d'interprétation masculine pour Sean Penn, Cannes 1997
Sortie salles France: 20 Août 1997
FILMOGRAPHIE: Nick Cassavetes né le 21 mai 1959 à New York est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain.1996 : Décroche les étoiles (Unhook the Stars). 1997 : She's So Lovely. 2002 : John Q. 2004 : N'oublie jamais (The Notebook). 2006 : Alpha Dog. 2009 : Ma vie pour la tienne. 2012 : Yellow. 2014 : Triple alliance (The Other Woman). 2023: God Is A Bullet.
L'amour fou d'écorchés vifs inséparables sous l'oeil à la fois studieux et perfectible de Nick Cassavetes.
Romcom singulière dynamitant les codes du genre de par les actions impromptues et la posture indulgente, lunaire, borderline, psychotique des personnages emportés par l'ivresse d'un amour tempétueux (euphémisme !), She's so lovely transpire l'amour du cinéma sous la houlette de Nick Cassavetes se prêtant une seconde fois au 7è art, entre maniérisme, sincérité puis ambition payante dans la finalité. Car si on peut parfois un tantinet déplorer le cabotinage de l'excellente Robin Wright en bad girl paumée accompagnée d'un Sean Penn aussi juste que parfois outré dans celui de l'amant ingérable, la seconde partie de cette furieuse romance bipolaire (là encore euphémisme) gagne en densité et intensité dramatique lors des retrouvailles inespérées à la vibrante émotion. Et ce sans émotion programmée si bien que les larmes coulent naturellement au fil des expressivités dépouillées de nos protagonistes d'une fragilité à fleur de peau. Avec, cerise sur la gâteau, l'intervention infaillible de John Travolta en noble époux bafoué par la félonie.
Celui-ci demeurant d'une justesse imparable à travers ses émotions à la fois contenues et torturées puis expansives eu égard de la tournure fébrile de ce trio conjugal se déchirant corps et âme l'amour d'une femme de nouveau en perdition morale. Mais outre le plaisir de retrouver dans ce même métrage ces illustres acteurs de l'ancienne école entourés d'autres seconds-rôles aussi attachants qu'épatants (Dolly, l'une des filles matures d'Eddie dont j'ignore le patronyme, Harry Dean Stanton en faire-valoir bienveillant, James Gandolfini en voisin de palier ordurier, Burt Young et Talia Shire en frère et soeurs comme extirpés de Rocky ! Et enfin Gena Rowlands en dirigeante psychiatrique - clin d'oeil ironique à Une Femme sous Influence -), on est d'autant plus surpris du côté décalé, pittoresque des situations débridées que Nick Cassavetes s'amuse à inclure au travers de sa narration borderline souvent imprévisible. Si bien que She's so lovely parvient fort efficacement; non sans une certaine habileté mêlée de petites maladresses, à amuser et à attendrir parmi la gravité d'une folle histoire d'amour finissant par nous bouleverser par son parti-pris moral irréversible.
Récompenses:
Prix d'interprétation masculine pour Sean Penn
Grand prix de la commission supérieure technique pour Thierry Arbogast, lors du Festival de Cannes 1997.
lundi 4 septembre 2023
Paranormal Activity. Prix du Meilleur Film d'Horreur/Thriller, 2010 : Teen Choice Awards.
vendredi 1 septembre 2023
Le Bal de l'Horreur / Prom Night
Prom Night en version originale anglaise a été tourné à Toronto, Ontario, Canada, à la fin de 1979 avec un budget de 1,5 million de dollars. Distribué par Astral Films au Canada et AVCO Embassy Pictures aux États-Unis, le film est sorti le 18 juillet 1980 dans certaines salles de cinéma et a été un succès financier immédiat. La plate-forme de sortie en salles du film a été étendue aux grandes villes américaines telles que Los Angeles et New York en août, où le film a de nouveau rencontré des recettes élevées au box-office. À l'époque, le film était la sortie la plus réussie financièrement d'AVCO Embassy, battant des records du week-end à Los Angeles, Philadelphie et en Nouvelle-Angleterre.
À la fin de la sortie en salles du film, Prom Night avait rapporté 15 millions de dollars aux États-Unis et était le film d'horreur le plus rémunérateur au Canada en 1980. La réaction critique du film était variée et rejetée pour les représentations du film de la violence contre les jeunes femmes, tandis que d'autres louant alternativement Prom Night pour le contenu violent plus discret du film. Il a reçu des éloges de la critique, remportant des nominations aux prix Génie pour le montage et aussi pour la performance principale de Jamie Lee Curtis. Une coupe alternative du film a été diffusée sur les chaînes de télévisions américaines et canadiennes en 1981.
Dans les années qui ont suivi, Prom Night a acquis un culte substantiel pour le contenu d'horreur du film et aussi pour l'album de la bande originale du film (qui a été publié par RCA Records au Japon en 1980). Certains spécialistes du cinéma ont cité Prom Night comme l'un des films de slasher les plus influents de l'époque. Plusieurs sociétés ont sorti le film en vidéo et il est également sorti sur DVD par Anchor Bay Entertainment en 1998. Une édition Blu-ray remasterisée du film a été publiée par Synapse Films en 2014 puis par Rimini Editions en 2019 dans l'Hexagone.
mercredi 30 août 2023
Le Dernier voyage du Demeter / The Last Voyage of the Demeter
Sortie salles France: 23 Août 2023
FILMOGRAPHIE: André Øvredal est un scénariste, producteur et réalisateur norvégien né en 1973. 2000: Future Murder. 2004: Bushmann. 2010: The Troll Hunter. 2016 : The Jane Doe Identity (The Autopsy of Jane Doe). 2019 : Scary Stories (Scary Stories to Tell in the Dark). 2020 : Mortal (Torden). 2023 : The Last Voyage of the Demeter.
*Bruno
mardi 29 août 2023
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée / Indiana Jones and the Dial of Destiny
Sortie salles France: 28 Juin 2023. U.S: 30 Juin 2023
FILMOGRAPHIE: James Mangold est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain né le 16 décembre 1963 à New York, dans l'État de New York, aux États-Unis. 1995 : Heavy. 1997 : Copland. 1999 : Une vie volée. 2001 : Kate et Léopold. 2003 : Identity. 2005 : Walk the Line. 2007 : 3 h 10 pour Yuma. 2010 : Night and Day. 2013 : Wolverine : Le Combat de l'immortel. 2017 : Logan. 2019 : Le Mans 66. 2023: Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.
Enorme surprise que ce 5è opus des aventures d'Indy ayant marqué de son empreinte la génération 80 si bien qu'Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est un miracle inespéré alors que je redoutais que le ridicule aurait pointé le bout de son nez en la présence sclérosée d'Harrison Ford du haut de ses 81 printemps. Que nenni, et même si bien évidemment il ne possède plus le même panache de ses glorieux exploits juvéniles (loin de là !), Harrison Ford parvient à rendre toujours aussi attachant, attractif, charismatique son héros notoire avec une ferme persuasion tant l'acteur s'investit corps et âme une ultime fois dans la peau de notre archéologue bondissant. Mais outre sa présence physique étonnamment solide pour un âge aussi handicapant, on est également surpris de la qualité des FX numériques lorsque le prologue nous le présente sous un âge contrairement fringant. Et même si on peut regretter quelques plans imberbes où l'on discerne la supercherie artificielle (lorsque par exemple il court sur le toit du train ou lorsqu'il chevauche à cheval lors des moments les plus couillus), on fonce tête baissée dans l'aventure sous l'impulsion d'un récit redoutablement efficace. Un schéma évidemment connu puisque reprenant les ingrédients de la trilogie initiale que les fans ne manqueront pas non plus de se remémorer à travers de nombreux clins d'oeil JAMAIS grossiers. Ainsi, profondément respectueux du matériau d'origine, pour ne pas dire amoureux de la franchise de Spielberg, James Mangold parvient à mon sens à réconcilier ancienne et nouvelle génération auprès de son rythme infernal auquel l'action résolument homérique nous coiffe au poteau avec un art consommé d'une maestria chorégraphiée.
lundi 28 août 2023
Le Sang du Châtiment / Rampage. Montage de 1992.
Sortie salles France: 23 Novembre 1988. U.S: 30 Octobre 1992
Dressant le glaçant portrait d'un tueur en série (Alex McArthur sidérant de flegme et de force tranquille derrière son sourire désarmant de naturel !) dans une facture documentée criante de vérité, le Sang du Châtiment est une oeuvre à la fois malsaine et malaisante nous questionnant sur la polémique de la peine de mort. Conjuguant suspense à l'ambiance un tantinet horrifique, drame psychologique pour l'attention accordée à la fragilité des victimes survivantes et à la remise en doute du procureur puis film de procès, le Sang du Châtiment demeure suffisamment passionnant, dense, sciemment ambigu à savoir si un tueur sadique est potentiellement fou ou sain d'esprit après avoir commis l'innommable. Sachant que s'il plaide la folie il pourrait un jour retrouver sa liberté après avoir purgé quelques années en centre psychiatrique. Et si le film laisse des traces dans l'encéphale c'est également grâce à son ambiance lourde, oppressante, déstabilisante, comme habitée par le Mal si j'ose dire et irriguant tout le récit parmi l'extrême maîtrise de la réalisation de Friedkin entièrement voué à ses personnages se remettant mutuellement en cause sur les valeurs du Bien et du Mal. Le score quasi dépressif d'Ennio Morricone renforçant ce sentiment insécure que l'on perçoit à travers son aura implicite de désespoir existentiel. Un film choc donc dont on ne sort pas indemne passée son amère conclusion dénuée d'illusion.
La peine de mort aux États-Unis est appliquée au niveau fédéral et dans trente-cinq États fédérés sur cinquante que comptent le pays. Aujourd'hui, les États-Unis font partie du cercle restreint des démocraties libérales qui appliquent la peine de mort.
La peine de mort est diversement considérée selon les époques et les régions géographiques. A l'origine, peine très fortement développée à travers le monde, elle a été déconsidérée à l'époque des Lumières. Fortement en recul dans la deuxième moitié du XXe siècle, elle est actuellement dans une situation incertaine.
jeudi 24 août 2023
Blade
Sortie salles France: 18 novembre 1998 (int - 12 ans). U.S: 21 Août 1998
FILMOGRAPHIE: Stephen Norrington, né en 1964 à Londres, est un acteur, scénariste, réalisateur et spécialiste des effets spéciaux. 1994 : Death Machine. 1998 : Blade. 2001 : The Last Minute. 2003 : La Ligue des gentlemen extraordinaires.
Ci-joint la chronique de Blade 2: http://brunomatei.blogspot.fr/2012/10/blade-2.html