"Quand on aime, on aime toujours trop". "Quand on aime on voit les belles choses".
samedi 22 mai 2021
L'Homme de l'Ouest
vendredi 21 mai 2021
Hannah et ses Soeurs.
jeudi 20 mai 2021
5 Venins Mortels
mercredi 19 mai 2021
Moto Massacre
On ne peut que saluer l'heureuse initiative de Netflix (souvent injustement décrié auprès des rabat-joies, ça c'est dit !) de nous avoir dégoté une rareté invisible depuis sa location Vhs que j'ai eu toutefois l'opportunité de découvrir à l'orée des années 80 dans mon cocon douillet. Tant et si bien que ce pur produit d'exploitation fleure bon le B movie du samedi soir en compagnie amiteuse d'un duo bonnard: Fabio Testi et Vittorio Mezzogiorno. Des comédiens de seconde zone résolument à l'aise dans leur fonction héroïque impromptue et appétence lubrique. Alors oui, l'intrigue ultra simpliste n'est qu'une compilation de clichés. Entre situations polissonnes à la vulgarité assumée que nos héros provoquent sans gêne et règlements de compte mafieux délibérés à retrouver un fameux document afin de taire leur pari truqué.
Pour autant, le récit parfaitement mené, car jamais ennuyeux, s'avère d'une efficacité fructueuse, notamment en y plantant son décorum dans le milieu insolite des motocross. Paolo et Nicola demeurant 2 champions notoires prêts à participer à une nouvelle course sans connaître (de prime abord) les stratégies véreuses d'une Mafia déjà responsable de la mort de coureurs lors d'antécédentes compétitions. Ainsi, entre 2 dragues racoleuses, intimidations hostiles et exactions morbides, nos lurons vont peu à peu s'apercevoir du piège mortel qui leur ait intenté au fil d'un cheminement davantage dramatique eu égard du sort réservé à leur intime entourage. Emaillé de petites séquences d'action oscillant poursuites, cascades et pugilats façon Bud Spencer, Moto Massacre culmine son potentiel ludique auprès d'une course poursuite épique lors de sa compétition finale supervisé par l'illustre concepteur français, Rémy Julienne ! Une poursuite haletante peut-être pas aussi jouissive qu'escomptée mais néanmoins suffisamment réaliste, prenante et chorégraphiée pour s'y laisser captiver jusqu'au point d'arrivée.
Pour tous les amateurs de Bisserie introuvable fleurant bon le divertissement sans prise de tête, Moto Massacre est à ne pas rater pour qui sait apprécier le Buddy Movie transplanté dans le cadre d'une scénographie sportive assez efficacement exploitée. Et si on regrette une grosse incohérence autour du fameux document tant convoité (nous ne saurons jamais où était-il planqué !) que Stelvio Massi s'esbaudit à nous faire infructueusement patienter, la fantaisie et le charme du duo amical Fabio Testi / Vittorio Mezzogiorno nous laissent à terme sur une impression jouasse que l'on aurait sans peine plaisir à revoir.
P.S: le film est diffusé sur Netflix sous son titre initial moins racoleur: "Speed Cross".
2èx
mardi 18 mai 2021
Les Nouveaux Barbares
lundi 17 mai 2021
Night in Paradise
samedi 15 mai 2021
Le Dernier train de Gun hill
vendredi 14 mai 2021
Les Tueurs de l'Ouest
jeudi 13 mai 2021
Le défi de Robin des Bois
mercredi 12 mai 2021
Stella
Tiré d'un récit autobiographique, Sylvie Verheyde nous dépeint avec souci de vérité documenté le souvenir de l'époque révolue des années 70. La peinture sociétale d'une classe ouvrière en perdition que l'on découvre du point de vue d'une fillette chétive comme rarement un cinéaste ne l'eut décrit avec autant de précision et de détails (on peut d'ailleurs songer au cinéma de Pialat au point même de croire que le film soit véritablement originaire des années 70 !). Ainsi, 1h42 durant, nous allons suivre à travers son regard de 11 ans son parcours de vie aussi difficile que tumultueux. Stella, introvertie, taciturne et timorée, débordante de sensibilité, de fragilité et de curiosité durant son parcours houleux d'une quotidienneté morose, faute de parents peu communicatifs, tenanciers d'un bistrot à la clientèle férue de fiesta jusqu'à enivrement. Des parents volages sur la corde raide comme nous l'apprendrons au fil du cheminement dubitatif de Stella coexistant au sein de ce huis-clos fuligineux à travers les rapports amiteux de ces petites gens au grand coeur mais résolument paumée dans leur condition à la fois marginale, désoeuvrée, voire parfois même déviante et paraphile. Ce qui portera atteinte à Stella d'après ses mauvaises notes scolaires, faute de ces nuits noctambules beaucoup trop inaudibles, agitées, pour ne pas dire licencieuses, ingérables.
- Grand Prix du Meilleur scénariste 2006 : Prix Arlequin
- Festival international du film de Flandre-Gand 2008 : Prix du scénario SABAM pour Sylvie Verheyde
mardi 11 mai 2021
L'Ombre du Fouet
vendredi 7 mai 2021
Le Cercle Infernal. Grand Prix à Avoriaz, 78.
Sortie salles France: 3 Mai 1978
FILMOGRAPHIE: Richard Loncraine est un réalisateur britannique né le 20 Octobre 1946 à Cheltenham du Gloucestershire, Grande Bretagne. 1975: Flame. 1977: Le Cercle Infernal. 1982: Drôle de missionnaire. Pierre qui brûle. 1995: Richard III. 2004: La Plus belle victoire. 2006: Firewall. 2009: My One and Only
Elégie maternelle.
Scandé de l'inoubliable mélodie élégiaque de Colin Towns à marquer d'une pierre blanche (le plus beau score du monde !), Le Cercle Infernal se décline en chef-d'oeuvre diaphane de par sa puissance émotionnelle aussi subtile que dépouillée émanant d'un récit irrésolu. Richard Loncraine illustrant avec tact et pudeur la trajectoire désargentée d'une mère en berne en quête d'une main secourable par le biais des forces de l'au-delà. Sensiblement angoissant et anxiogène à travers un climat ouaté difficilement explicable par les mots, malsain et dérangeant (la séance de spiritisme plutôt glaçante alors qu'elle n'y dévoile rien, Julia brandissant sans raison une tortue ensanglantée dans le parc à enfants, les révélations horrifiantes d'un témoin clef du meurtre d'Olivia mais aussi celles de la mère impotente confinée dans l'asile), Le Cercle Infernal se substitue en poème obsédant auprès de son épilogue capiteux sciemment filandreux, interrogatif, obsédant. Et ce bien au-delà du générique de fin si bien que le spectateur reste tétanisé par cette image figée immensément mélancolique. Car un final tragique d'une beauté funèbre sensorielle hypnotique (euphémisme).
Remerciement immodéré à Ciné-Bis-Art
*Bruno
16.10.10. (1098)