mercredi 26 mars 2025
Les Sorcières d'Akelarre / Akelarre
mardi 25 mars 2025
Destination Finale / Final Destination
Sortie salles France: 12 Juillet 2000
FILMOGRAPHIE: James Wong (né le 20 avril 1959 à Hong Kong) est un scénariste, producteur et réalisateur américain d'origine chinoise.1996 : X-Files (épisode L'Homme à la cigarette). 2000 : Destination finale (Final Destination). 2001 : The One. 2006 : Destination finale 3 (Final Destination 3). 2009 : Dragonball Evolution. 2010 : Tower Prep (série TV, saison 1 épisode 3). 2011 : The Event (série TV, saison 1 épisode 22). 2016 : X-Files (saison 10 épisode 2). 2018 : X-Files (saison 11 épisode 5).
"Il faut 25 ans pour rendre compte de la qualité d'un film". Walter Hill
Même si le second reste mon préféré de la saga, ce 1er opus posant habilement les bases de la franchise demeure un jubilatoire jeu de massacre véritablement tendu et effrayant à chaque mise à mort redoutée (et ce à ma grande surprise car je n'avais pas le souvenir d'une terreur aussi tangible que viscérale).
Les FX aussi spectaculaires qu'inventifs étant accentués du dynamisme du montage que James Wong maîtrise à la perfection tant on s'immerge dans l'action horrifique avec une appréhension aussi oppressante que nos protagonistes juvéniles en instance de survie.
Quant aux ados loin d'être neuneus (même si un brin caricaturaux pour certains d'eux), ils sont aussi attachants qu'empathiques à travers leur mutuelle crainte d'être la prochaine proie de la faucheuse d'autant plus invisible ici grâce au sournois effet de suggestion. Le héros affichant à contrario une résignation évolutive impressionnante de conviction.
Fort de son concept original d'une redoutable efficacité, "Destination Finale" reste donc 25 ans après sa sortie un excellent B movie des années 2000 encore plus charmant aujourd'hui à travers sa patine rétro jamais clinquante, complaisante ou artificielle.
Un classique au demeurant à revoir urgemment, le divertissement du Samedi soir on ne peut mieux idoine.
*Bruno
Ci-joint les chroniques des opus 2 et 5 (le 3 dans les semaines à venir...)Destination Finale 2: https://brunomatei.blogspot.com/.../destination-finale-2...
Destination Finale 5: http://brunomatei.blogspot.com/.../destination-finale-5...
Sherrybaby
Sortie salles France: 24 Juin 2009
Biographie: La réalisatrice Laurie Collyer est née en 1967 dans le New Jersey, États-Unis. Elle est également scénariste. Elle est connue pour Sherrybaby (2006), Nuyorican Dream (2000) et Sunlight Jr. (2013).Symptomatique du ciné indé ricain des années 70 et 80 (voir même 90 si je me réfère au sublime "Sue perdue dans Manhattan"), "Sherrybaby" m'invoqua Amos Kollek, John Cassavetes et consort avec une sincérité autonome gratifiante eu égard de l'évolution narrative toujours plus impactante, émotionnellement parlant (alors que rien ou si peu ne l'augure), quand on dresse le douloureux portrait/parcours d'une mère paumée ivre d'amour maternelle après avoir séjourné en prison faute d'une toxicomanie préjudiciable. Or, selon sa requête, son frère influent et son épouse égotiste ont eu la garde de sa fille qu'elle s'efforcera de renouer afin de rattraper le temps perdu.
Sujet bateau heureusement traité ici avec froide pudeur, réalisme documenté et sobriété expressive quand on recrute l'inoubliable révélation de The Deuce: Maggie Gyllenhaal (je t'épouse quand tu veux) se dévoilant (à nouveau) à nu (au propre comme au figuré) face caméra avec une grâce désenchantée nullement outrée.
Magnifiquement photographié au sein de l'état du New-Jersey en ébulition urbaine quelque peu précaire, "Sherrybaby" prend tout son temps pour nous attacher aux déambulations de cette femme esseulée tentant en desespoir de cause de se réinsérer dans la société dans ses réflexes triviaux de marginale dévoyée, notamment faute d'un passé éhonté (dont je tairai l'indice).
Et plus Sherry tente de se raccrocher au fil maternel, plus elle semble perdre pied avec la réalité des faits sèchement exposés. Sachant que son entourage amical, professionnel, dictatorial (son agent de probation), familial ne lui laisse que peu d'indulgence, peu de place à l'empathie, à l'écoute et à la tolérance pour tenter de lui offrir une seconde chance qui pourrait lui permettre de ressouder son lien maternel.
Et on sort de la séance à la fois désemparé, démuni, bouleversé, car si attaché, impliqué mais aussi quelque peu confiant sitôt la brutalité de l'épilogue laissant libre court à un destin interrogatif dont seul le spectateur pourra se faire sa propre idée.
Alors que Maggie Gyllenhaal (bon sang comme je l'aime cette femme caractérielle d'une force tranquille si trompeuse !) nous apparait dans son dernier plan comme un ectoplasme mélancolique à la fois forte, fragile, (plus) consciente aussi, blessée, tel un cerf perforé des flèches du chasseur (je ne dévoilerai pas quel chasseur) mais continuant néanmoins à trotter sans savoir si la blessure sera mortelle...
Récompenses: Festival du cinéma américain de Deauville 2006 : Prix du scénario, Prix de la révélation Cartier.
Grand prix au Festival international du film de Stockholm de 2006.
lundi 24 mars 2025
En Fanfare
Succès surprise de la fin d’année 2024 — jusqu’à cumuler 2 583 336 entrées — En Fanfare renoue avec la comédie dramatique sociale avec une sincérité bouleversante.
Leçon de vie, de résilience autour de la fraternité, en tension constante avec la peur de l’engagement et la crainte de l’échec que se disputent deux frères en pleine reconquête de lien, En Fanfare transpire un humanisme dépouillé, incarné par des comédiens vibrant d’une pudeur contenue. Si bien qu’on s’attache à eux avec une évidence presque involontaire, en oubliant l’outil cinématographique tant l’immersion psychologique nous fait perdre pied, comme si l’on vivait parmi eux, au fil de leurs vicissitudes incertaines.
Car au-delà des interprétations sobres et spontanées de Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin — frères de sang malgré eux, dans une expressivité toute en naturalisme — les seconds rôles nordistes, aux physiques quelconques, renforcent encore l’empathie que l’on éprouve à leur égard, dans une chaleur amiteuse que le réalisateur s’interdit de caricaturer.
Prix du Public au Festival international du film de Saint-Sébastien, En Fanfare est un bijou d’émotions rentrées, de fantaisie timide, porté par une narration épurée qui s’émancipe des conventions — quitte à désarçonner — lors d’un final bipolaire, aussi déchirant que galvanisant.
Si bien qu’on quitte En Fanfare avec un (large) sourire au coin des lèvres, en se disant qu’il faut vivre ses rêves jusqu’au bout — même les plus improbables — car, même si l’on échoue à les accomplir totalement, le destin de ceux qu’on aime, lui, en sera à jamais transformé.
*Bruno
vendredi 21 mars 2025
Photo interdite d'une bourgeoise / Le foto proibite di una signora per bene
mercredi 19 mars 2025
Megan is missing
mardi 18 mars 2025
Immaculée / Immaculate
Sortie salles France: 20 Mars 2024 (Int - 12 ans avec avertissement)
FILMOGRAPHIE: Michael Mohan est un scénariste et réalisateur américain. 2010: One Too Many Mornings. 2012: Save the date. 2021: The Voyeurs. 2024: Immaculée.
Un réjouissant hommage au ciné Bis des années 80 (l'Autre enfer, La petite soeur du diable diable, la Marque du Diable, en tête) "version de luxe" à travers son splendide esthétisme léché souvent stylisé si bien que même l'ombre d'Argento plane parfois sous l'impulsion d'une comptine Morriconienne.
Tournée à Rome, Immaculée est d'ailleurs produit entre l'Italie et les Etats-Unis.
C'est simple, direct, ça va droit à l'essentiel (1h21 au compteur sans le générique), certaines scènes gores dépotent par leur réalisme cru et surtout on retrouve ici cette modestie de nos conter une histoire linéaire bâtie sur l'efficacité d'un suspense à la fois latent et exponentiel quant à la condition soumise d'une carmélite en voie de corruption.
Pied de nez à la religion où la menace émane de ses propres dirigeants fanatisés par le pouvoir et le goût du Mal à peine assumé, on peut d'autant plus saluer la composition nuancée de Sydney Sweeney (également productrice avisée au projet) en victime féministe déployant en fin de parcours une vengeance froide plutôt primale à travers les thématiques de l'avortement et de l'infanticide traités ici selon les conséquences d'une autorité ascétique.
Et à ce niveau furibard, l'intensité des affrontements morbides nous effrene l'ouie (ah ce plan final blasphématoire !) et les mirettes.
Et puis il y a des séquences de peur (et jump scare tétanisants) qui font leur effet de stupeur (notamment ce magnifique prologue crépusculaire si insidieux) sans se laisser distraire par des clichés ostentatoires.
Bref, Immaculée fleure bon la série B horrifique ludique affichée avec soin (formel/technique) et sincérité pour ses efforts payants de nous faire croire à l'occulte le plus fourbe et phallocrate.
Budget: 8 millions de dollars.
samedi 15 mars 2025
See no evil
Si la (grosse) première demi-heure augure un divertissement lambda bas de plafond avec ces branleurs juvéniles têtes à claques tentant maladroitement de batifoler avec des pétasses spécieuses gentiment délinquantes, la suite demeure toujours plus ludique à travers ses massacres en règle aussi atroces que dégueulbifs (yeux arrachés à mains nues ou perforés à arme blanche, meute de chiens dévorant le bras d'une fille en vie, smartphone enfoncé dans un gosier jusqu'à ce que mort s'ensuive) que Gregory Dark (inconnu au bataillon) filme avec un réalisme crapoteux étonnamment décomplexé.
Qui plus est, certains clichés sont habilement détournés (le branleur de service finalement preux, pour ne pas dire héroïque), parfois même au profit d'une dérision sardonique à la cruauté fortuite (le chien errant faussement docile).
On peut également souligner pour l'immersion olfactive l'exploitation judicieuse des chambres d'un vaste hôtel désaffecté suintant la puanteur, le renfermé, la mort purulente auprès de ses cadavres décharnés et victimes estropées encagées comme des poules.
Fort de sa corpulence de catcheur mastard quasi indestructible, l'acteur Jacob Goodnight est très impressionnant en tueur décervelé assoiffé de haine et d'ultra violence avec un art consommé du sadisme vitriolé (son obsession pour les yeux suite à son éducation religieuse auprès d'une mère bigote encore plus demeurée et perverse que lui).
Un sympathique psycho-killer donc suscitant toujours plus l'attention et la tension au fil d'un rythme échevelé ne laissant nul répit à ces victimes ballotées tous azimuts.
P.S: ne loupez pas le générique de fin, une ultime surprise canine toujours aussi politiquement incorrecte vous attend en guise de clin d'oeil festif.
vendredi 14 mars 2025
Ni la mer ni le sable / Neither the Sea Nor the Sand
jeudi 13 mars 2025
Hercule et la reine de Lydie / Ercole e la regina di Lidia
lundi 10 mars 2025
Les Travaux d'Hercule / Le fatiche di Ercole
Sortie salles France: 22 Avril 1959. Italie: 20 Février 1958
FILMOGRAPHIE: Pietro Francisci est un réalisateur, scénariste et monteur italien né le 9 septembre 1906 à Rome en Italie, décédé dans la même ville le 1er mars 1977. 1934 : Rapsodia in Roma. 1934 : La mia vita sei tu. 1941 : Edizione straordinaria. 1945 : Il cinema delle meraviglie. 1946 : Io t'ho incontrata a Napoli. 1948 : Noël au camp 119. 1949 : Saint Antoine de Padoue. 1950 : Le Prince pirate. 1952 : Le Prince esclave. 1952 : La Reine de Saba. 1954 : Attila, fléau de Dieu. 1956 : Roland, prince vaillant. 1958 : Les Travaux d'Hercule. 1959 : Hercule et la Reine de Lydie. 1960 : Sapho, Vénus de Lesbos. 1960 : La Charge de Syracuse. 1963 : Hercule, Samson et Ulysse. 1966 : Destination : planète Hydra. 1973 : Simbad le calife de Bagdad.
Variation de Jason et les Argonautes, Les Travaux d'Hercule est un superbe péplum au pouvoir d'enchantement permanent, épaulé il est vrai de la superbe photo de Mario Bava et de la bonhomie de Steeve Reeves dont on pardonne facilement son expressivité timorée.
Presque 70 ans au compteur et pas une ride. Comme quoi le cinéma artisanal est éternel.
jeudi 6 mars 2025
Point limite zero / Vanishing Point
Sortie salles France: 12 Mai 1971. U.S: 13 Mars 1971
Budget: 1 400 000 dollars (+ 14 000).
vendredi 28 février 2025
Le Redoutable homme des Neiges / The Abominable Snowman
Sortie salles Angleterre: 26 Août 1957.
FILMOGRAPHIE PARTIELLE: Val Guest de son vrai nom Valmond Guest est un scénariste, réalisateur et producteur britannique né le 11 décembre 1911 à Londres (Royaume-Uni) et décédé le 10 mai 2006 à Palm Springs (Californie). 1954 : La Revanche de Robin des Bois. 1955 : Le Démon de la danse. 1955 : Le Monstre. 1956 : It's A Wonderful World. 1957 : Scotland Yard appelle FBI. 1957 : La Marque. 1957 : Le Redoutable Homme des neiges. 1960 : Expresso Bongo. 1961 : Traitement de choc. 1961 : Le Jour où la Terre prit feu. 1967 : Casino Royale. 1970 : Toomorrow. 1970 : Quand les dinosaures dominaient le monde. 1982 : The Boys in Blue (en). 1984 : Mark of the Devil (en) (TV). 1984 : In Possession (TV). 1985 : Child's Play (TV).
"Qu'est ce qui fait de nous un humain ?"
Puisque fustigeant avec un sens habile de la suggestion ces profils rétrogrades de pieds nickelés incapables d'y canaliser leurs affres lorsqu'ils feront face à la menace indicible. Toutes leurs actions irréfléchies émanant de leurs sentiments collapsés qu'ils ne parviennent à éclipser face à un Peter Cushing davantage lucide, démuni d'observer l'arrogance de ses camarades partagés entre la soif de la traque et la peur de l'inconnu au point de perdre pied avec la réalité. Val Guest prenant soin d'ailleurs de retarder au possible l'apparition du Yeti en y dévoilant lors de rares moments un bras velu mobile puis figé, tout en privilégiant le hors-champs sonore aussi inquiétant que déconcertant. Et ce avant l'apparition tant escomptée parachevant ce récit humaniste vers une idéologie tibétaine inscrite dans la sagesse du respect des valeurs humaines dénuées de violence, de haine envers son prochain.
Belle oeuvre humaniste au demeurant au dépaysement factuel (les séquences haletantes faisant intervenir le déchainement d'une nature tempétueuse restent impressionnantes de réalisme), le Redoutable homme des neiges est entièrement soumis à la psychologie torturée de ses personnages finalement engagés dans une épreuve de force afin de converger à l'initiation existentielle à la dramaturgie pathétique.
mercredi 26 février 2025
La Malédiction du Loup-Garou / Werewolf créé par Frank Lupo
Diffusion France: 12 mai 1988 sur Canal+, sur M6 jusqu'en 1992, sur France 3, RTL TV et sur RTL9 entre 1995 et 1996.
Une 1ère pour moi. C'est d'ailleurs mon ami Eric Draven qui va être jouasse 😉
J'ai donc découvert l'épisode pilote d'1h23 et à ma surprise ce fut un savoureux moment horrifico-romantique.
Je ne m'attendais pas à ce que le mythe du Loup-Garou soit traité de manière aussi sérieuse dans son contexte contemporain.
Outre la qualité des FX charnels et le jeu impliqué des persos aussi tendres qu'attachants, je me suis laissé envoûté par son score electro de Sylvester Levay qui irrigue tout le cheminement narratif, à situé entre le 6ème sens de Man pour ses variations rock et Near Dark de Bigelow pour ses plages mélancoliques. Si bien que l'on jurerait que Tangerine Dream y soit le signataire.
Bref, après tant de décennies je comprends enfin le vif engouement que la série généra à l'époque au point de la qualifier à juste titre de culte en seulement 29 épisodes.
Je n'ai plus qu'à savourer l'intégrale ces mois ci.
*Bruno
Listing Épisodes:
La Malédiction du loup-garou (Werewolf) (téléfilm pilote) avec Raphael Sbarge et Michelle Johnson
Ronde de nuit (Nightwatch) avec Henry Beckman
Le garçon qui criait au loup (The Boy Who Cried Werewolf) avec Danny Cooksey
Le bateau sombre (The Black Ship) avec Stefan Gierasch
Le spectre du loup (Spectre of the Wolf) avec Byrne Piven
Le loup qui se prenait pour un homme (The Wolf Who Thought He Was a Man) avec Bobbie Eakes
Il n'y a rien d'inquiétant dans ces bois (Nothing Evil in These Woods) avec Amy Yasbeck
La Meute (Running with the Pack) avec Jay Acovone
Le havre de paix (Friendly Haven) avec Dabbs Greer
Prière (Let Us Prey) avec Robert Carricart
Un monde différent, première partie (A World of Difference [1]) avec James Morrison
Un monde différent, deuxième partie (A World of Difference [2]) avec Ethan Phillips
La Licorne (The Unicorn) avec Tony Todd, Traci Lind
Halloween (All Hallow's Eve) avec Sean Kanan
Piste sanglante (Blood on the Tracks) avec Everett McGill
Le cauchemar (Nightmare at the Braine Hotel) avec Richard Lynch et Jayne Modean
Chasse au loup (Wolfhunt) avec R.G. Armstrong
Les liens du sang (Blood Ties) avec James Horan et Catherine Hickland
Le patriarche (Big Daddy) avec Howard Duff
Disparitions à la chaîne (Eye of the Storm) avec Leon Rippy
Cauchemar en bleu (Nightmare in Blue) avec Gregg Henry
Porteur de peau (Skinwalker) avec Don Shanks
Le tueur fou (King of the Road) avec Guy Stockwell, Sid Haig
La jeune fille matérialiste (A Material Girl)
Un loup peut en cacher un autre, première partie (To Dream of Wolves [1]) avec Brian Thompson
Un loup peut en cacher un autre, deuxième partie (To Dream of Wolves [2]) avec Brian Thompson
L'amour est aveugle (Blind Luck) avec Marshall R. Teague
Le Loup gris (Gray Wolf) avec Brian Thompson, Larry Drake et William Morgan Sheppard
Une sacrée bonne femme (Amazing Grace) avec Billie Bird