de Drew Barrymore. 2009. U.S.A. 1h51. Avec Ellen Page, Zoe Bell, Drew Barrymore, Sarah Habel, Alia Shawkat, Marcia Gay Harden, Eulala Scheel, Nina Kircher, Daniel Stern, Mark Boyd, Doug Minckiewicz...
Rollerball Féministe.
Pour une première réalisation, Drew Barrymore s’en sort plutôt bien dans cette évocation d’une adolescente taciturne découvrant sa foi intérieure à travers le sport de combat. Entre comédie de mœurs et action ludique, Bliss trace le portrait attachant d’une jeune fille déterminée à se forger une personnalité. C’est au contact de cette discipline extrême, réservée aux femmes, qu’elle va se révéler et apprendre à s’équilibrer dans le tumulte de l’adolescence. En affrontant des adversaires plus âgées, notre héroïne s’affirme peu à peu, gagne en assurance et en liberté. Par le désir de prouver qu’elle n’est plus la petite fille docile, Bliss entraîne son équipe jusqu’au bord d’une victoire symbolique, au seuil d’un final fatidique. C’est aussi en affrontant les tensions familiales qu’elle trouvera sa voie, qu’elle osera suivre ses désirs et tracer son propre chemin vers le sens de l’existence.
Girl power !
Ellen Page incarne une Bliss bouleversante de naturel et de sobriété : son air discret, sa fragilité fébrile, son charme adolescent et son tempérament de battante la rendent instantanément attachante. Elle dégage une tendresse singulière, surtout dans sa brève idylle avec un garçon ambigu.
Face à elle, Juliette Lewis impose une présence féroce - arrogante, nerveuse, rongée par la peur de vieillir et la nostalgie d’un temps perdu à chercher qui elle est. Malgré un visage un peu marqué, sans doute par quelques excès, elle reste fascinante dans sa sensualité musclée et son regard de louve.
Quant à Drew Barrymore, rayonnante et débridée, elle campe une fille du bitume pleine de fougue et de panache. Explosive, généreuse, jamais résignée, elle illumine chacune de ses apparitions d’une énergie communicative.
Jusqu'au bout du rêve.
Le final, vibrant et musclé, offre une belle leçon d’émotion et de sagesse, refusant le happy end convenu où tout serait joué d’avance. Barrymore évite habilement les pièges d’une narration trop formatée, malgré quelques clichés inévitables - l’amourette tragique, les parents autoritaires, les copines fâchées qui se réconcilient toujours. Mais la mise en scène nerveuse et la grâce d’Ellen Page emportent tout. Bliss reste une comédie sans prétention, rythmée par une BO rock effrénée, empreinte de tendresse et plus intelligente que la moyenne des teen movies.
Drew Barrymore nous rappelle qu’il faut écouter son cœur, suivre sa route sans se laisser enfermer par les préjugés. Que le droit à la différence est plus qu’un idéal : une force vitale, une valeur essentielle pour vivre ensemble.
— le cinéphile du cœur noir
Ellen Page incarne une Bliss bouleversante de naturel et de sobriété : son air discret, sa fragilité fébrile, son charme adolescent et son tempérament de battante la rendent instantanément attachante. Elle dégage une tendresse singulière, surtout dans sa brève idylle avec un garçon ambigu.
Face à elle, Juliette Lewis impose une présence féroce - arrogante, nerveuse, rongée par la peur de vieillir et la nostalgie d’un temps perdu à chercher qui elle est. Malgré un visage un peu marqué, sans doute par quelques excès, elle reste fascinante dans sa sensualité musclée et son regard de louve.
Quant à Drew Barrymore, rayonnante et débridée, elle campe une fille du bitume pleine de fougue et de panache. Explosive, généreuse, jamais résignée, elle illumine chacune de ses apparitions d’une énergie communicative.
Jusqu'au bout du rêve.
Le final, vibrant et musclé, offre une belle leçon d’émotion et de sagesse, refusant le happy end convenu où tout serait joué d’avance. Barrymore évite habilement les pièges d’une narration trop formatée, malgré quelques clichés inévitables - l’amourette tragique, les parents autoritaires, les copines fâchées qui se réconcilient toujours. Mais la mise en scène nerveuse et la grâce d’Ellen Page emportent tout. Bliss reste une comédie sans prétention, rythmée par une BO rock effrénée, empreinte de tendresse et plus intelligente que la moyenne des teen movies.
Drew Barrymore nous rappelle qu’il faut écouter son cœur, suivre sa route sans se laisser enfermer par les préjugés. Que le droit à la différence est plus qu’un idéal : une force vitale, une valeur essentielle pour vivre ensemble.
— le cinéphile du cœur noir
02.09.10.

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