de Yorgos Lanthimos. 2009. Grèce. 1H34. Avec : Christos Stergioglou, Michelle Valley, Aggeliki Papoulia, Mary Tsoni, Hristos Passalis, Anna Kalaitzidou, Alexander Voulgaris.
L'ARGUMENT: Le père, la mère et leurs trois enfants vivent dans les faubourgs d'une ville. Leur maison est bordée d'une haute clôture. Les enfants n'ont jamais franchi la clôture. Leur éducation, leurs loisirs, leurs amusements, leur ennui, leur entraînement physique se conforment au modèle imposé par les parents, en l'absence de toute empreinte du monde extérieur.
Une famille d'attardés échappés d'un asile psychiatrique (à moins que ce soit des extra-terrestres fuyants de leur planète Vexius ou des politiciens déguisés en famille modèle ??? on t'a r'connu Sarko !!! saligaud !!! ah ah ah !!!) essaie tant bien que mal de vivre le plus harmonieusement possible entre attouchements sexuels incestueux, baignades dans une piscine, plaisirs sexuels préliminaires, fête d'anniversaire improbable, aboiements intempestifs et suicide final de l'une des 2 soeurs en se soutirant une canine et s'enfermer dans le coffre d'une voiture. FIN.
Comment établir une critique cohérente et sérieuse après avoir vu un tel débordement divin de délires successifs ininterrompus aussi atypiques qu'irritants, en même temps que l'ambiance glaciale et impénétrable prête doucereusement à un état de fascination dans un climat clinique dérangeant, déroutant, malsain, déconcertant mais constamment agaçant !
On aime un peu, beaucoup ou on déteste et on rejette en bloc ! tout est question de personnalité de chacun et d'une éducation fondamentalement établie dans le puritanisme ou la marginalité ! à moins que ce soit les 2 à la fois !
A moins que "Canine" soit une métaphore, une réflexion sur le sens de la vie, une thèse sur l'alliénation humaine et/ou mentale, une dissertation sur l'éducation parentale et son excès de pouvoir autoritaire fascisant si le père n'est pas un psychopathe !
Imaginez une famille inclassable jamais vue nulle part ailleurs du genre: plus timbrée la vie !
Où les enfants lèchent leur parents pour leur adresser un bonjour matinal, où des gros poissons sont volontairement déposés dans leur piscine pour ensuite pouvoir les pêcher, où un chat carnivore et meurtrier se baladerait avec un marteau en pleine nuit pour s'en aller frapper sur la tête des enfants ! où les enfants pensent que les avions qui volent au-dessus de la maison sont des jouets et les zombies des fleurs jaunes ! où des attouchements et rapports sexuels (avec inserts pornos filmés sans complaisances cependant !!!) entre filles et frère en manque d'épanouissement sont pratiqués quotidiennement en guise de récompense, où l'on assiste à un anniversaire de mariage aigri où les filles dansent comme des pinbèches délurées et schizophrènes, où le père observe un porno à la TV comme s'il regardait une émission culturelle d'Arte sans y éprouver le moindre plaisir coupable, où l'on pratique une punition radicale à base de cassette vhs claquée en pleine gueule sur l'une des 2 soeurs ou pire un lecteur vhs claqué en pleine tête sur une fille étrangère au cocon familial ! sans oublier le massacre au sécateur d'un chat subitement découvert dans le jardin !
Bienvenu chez les fous me direz vous ! à moins que ce soit nous les véritables alliénés de la bienfaisance et du politiquement cultivé et éduqué !
La réponse je vous laisse seul juge de ce fantasme collectif hallucinogène à l'ambiance anxyogène désincarnée qui imprègne la rétine du spectateur successivement au bord d'une migraine inconfortable ou d'un semblant de folie rendu contagieuse par la transmission d'une pellicule baignée dans l'acide sulfurique !
"Canine" reste pourtant un film asphyxiant à revoir absolument comme si l'on était irrésistiblement attiré par son pouvoir transgressif anticonformiste et radicalement autre mais sans savoir s'il faut s'inquiéter de son ressentiment totalement neutre, voir inexpressif ! du moins pour mon cas !
06.07.10.
NOTE: Prix Un Certain Regard, 2009 Cannes Film Festival)
L'ARGUMENT: Le père, la mère et leurs trois enfants vivent dans les faubourgs d'une ville. Leur maison est bordée d'une haute clôture. Les enfants n'ont jamais franchi la clôture. Leur éducation, leurs loisirs, leurs amusements, leur ennui, leur entraînement physique se conforment au modèle imposé par les parents, en l'absence de toute empreinte du monde extérieur.
POINT DE VUE NEUTRE: ATTENTION SPOILER !!!!!!
3è long-métrage d'un réalisateur, scénariste et producteur d'origine Grec ignoré chez nous, Yorgos Lanthimos aurait-il trop vu "Eraserhead" de David Lynch en réalisant cet OVNI dénué de sens et de raison à moins d'avoir trop visionné en boucle "Salo et les 120 jours de Sodome" ?
Une famille d'attardés échappés d'un asile psychiatrique (à moins que ce soit des extra-terrestres fuyants de leur planète Vexius ou des politiciens déguisés en famille modèle ??? on t'a r'connu Sarko !!! saligaud !!! ah ah ah !!!) essaie tant bien que mal de vivre le plus harmonieusement possible entre attouchements sexuels incestueux, baignades dans une piscine, plaisirs sexuels préliminaires, fête d'anniversaire improbable, aboiements intempestifs et suicide final de l'une des 2 soeurs en se soutirant une canine et s'enfermer dans le coffre d'une voiture. FIN.
Comment établir une critique cohérente et sérieuse après avoir vu un tel débordement divin de délires successifs ininterrompus aussi atypiques qu'irritants, en même temps que l'ambiance glaciale et impénétrable prête doucereusement à un état de fascination dans un climat clinique dérangeant, déroutant, malsain, déconcertant mais constamment agaçant !
On aime un peu, beaucoup ou on déteste et on rejette en bloc ! tout est question de personnalité de chacun et d'une éducation fondamentalement établie dans le puritanisme ou la marginalité ! à moins que ce soit les 2 à la fois !
A moins que "Canine" soit une métaphore, une réflexion sur le sens de la vie, une thèse sur l'alliénation humaine et/ou mentale, une dissertation sur l'éducation parentale et son excès de pouvoir autoritaire fascisant si le père n'est pas un psychopathe !
Imaginez une famille inclassable jamais vue nulle part ailleurs du genre: plus timbrée la vie !
Où les enfants lèchent leur parents pour leur adresser un bonjour matinal, où des gros poissons sont volontairement déposés dans leur piscine pour ensuite pouvoir les pêcher, où un chat carnivore et meurtrier se baladerait avec un marteau en pleine nuit pour s'en aller frapper sur la tête des enfants ! où les enfants pensent que les avions qui volent au-dessus de la maison sont des jouets et les zombies des fleurs jaunes ! où des attouchements et rapports sexuels (avec inserts pornos filmés sans complaisances cependant !!!) entre filles et frère en manque d'épanouissement sont pratiqués quotidiennement en guise de récompense, où l'on assiste à un anniversaire de mariage aigri où les filles dansent comme des pinbèches délurées et schizophrènes, où le père observe un porno à la TV comme s'il regardait une émission culturelle d'Arte sans y éprouver le moindre plaisir coupable, où l'on pratique une punition radicale à base de cassette vhs claquée en pleine gueule sur l'une des 2 soeurs ou pire un lecteur vhs claqué en pleine tête sur une fille étrangère au cocon familial ! sans oublier le massacre au sécateur d'un chat subitement découvert dans le jardin !
Bienvenu chez les fous me direz vous ! à moins que ce soit nous les véritables alliénés de la bienfaisance et du politiquement cultivé et éduqué !
La réponse je vous laisse seul juge de ce fantasme collectif hallucinogène à l'ambiance anxyogène désincarnée qui imprègne la rétine du spectateur successivement au bord d'une migraine inconfortable ou d'un semblant de folie rendu contagieuse par la transmission d'une pellicule baignée dans l'acide sulfurique !
"Canine" reste pourtant un film asphyxiant à revoir absolument comme si l'on était irrésistiblement attiré par son pouvoir transgressif anticonformiste et radicalement autre mais sans savoir s'il faut s'inquiéter de son ressentiment totalement neutre, voir inexpressif ! du moins pour mon cas !
06.07.10.
NOTE: Prix Un Certain Regard, 2009 Cannes Film Festival)
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