de Carlos Brooks. 2010. U.S.A. 1H25. Avec Briana Evigan, Garrett Dillahunt, Charlie Tahan et Meat Loaf .
BIO: Burning Bright est le second film d'un réalisateur et scénariste américain qui avait deux ans auparavant mis en scène un thriller nommé Quid Pro Quo.
Zé CRU VOIR UN GROSMINET !
D'une trame niaise aussi risible, digne d'une série Z de comptoir, Carlos Brooks a réussi avec une certaine intelligence à contenir une série B adroite, efficace et bien troussée, renforcée par le tempérament de son actrice principale: Briana Evigan.
Un homme peu scrupuleux décide d'acheter à bon compte un tigre de cirque pour l'excursion de son prochain safari.
Tandis que sa belle-fille en deuil qui vient de perdre sa mère aura la lourde tache d'élever seule son jeune frère autiste.
Durant une nuit agitée au climat pluvieux, Kelly et Tom vont s'apercevoir qu'un intrus vient d'entrer dans la maison !
Un tigre enragé à qui on a volontairement omis de nourrir durant deux semaines !
Après une scène d'intro accrocheuse qui annonce la couleur de la dangerosité, à savoir le tempérament hostile du prédateur carnivore en question, nous allons faire la connaissance furtive de nos deux jeunes interprètes principaux sans s'attarder sur leur quotidien habituel. Une jeune fille et un garçon qui vont devoir quelques instants plus tard user de leur compétence physique et intellectuelle durant une nuit de frayeur au prix de leur survie.
Dès lors le huis-clos installé, la tension et le suspense nerveusement compromis n'auront pas le temps de s'atténuer en offrant à nos protagonistes une multitude de possibilités assez bien amenées pour tenter d'échapper au monstre carnivore.
Les tentatives d'essayer de sortir de la maison seront nombreuses car toutes les portes barricadées ont été condamnées sans en connaitre la véritable raison et cela jusqu'au moment opportun.
Heureusement, un téléphone portable et un revolver chargé viendront en aide à nos deux victimes mais pour un court laps de temps car des idées scénaristiques viendront sérieusement remettre en jeu ces deux éléments essentiels pour s'en sortir vivant.
Dans un climat d'angoisse et d'inconfort, une multitude de scènes haletantes et spectaculaires vont intervenir à un rythme régulier, dans un souci de rendre le plus crédible possible une histoire improbable frisant le ridicule.
A contrario des séries B et autres DTV futilement torchées avec une pelletée de clichés et d'instruments balisés, Burning Bright sort la tête de l'eau pour nous livrer un petit moment attrayant, palpitant, spectaculaire, renforcé par la conviction de nos deux interprètes principaux dont le jeune frère souffrant d'autisme. Une bonne idée de scénario qui va rigoureusement alourdir les difficultés psychologiques rencontrées avec sa soeur qui ira jusqu'à imaginer la mort de son frère qu'elle étouffera elle même dans un cauchemar perturbant.
L'OEIL DU TIGRE.
C'est Briana Evigan (Sorority row) qui campe une séduisante jeune fille parfaitement crédible et réfléchie dans ces potentielles tentatives de se mesurer contre l'animal, ses défis adressés contre lui comme ouvrir le gaz de la cuisine, s'enfermer dans un réfrigérateur éteint, grimper dans une chute à linge ou fabriquer une torche enflammée pour l'intimider. Elle se révèle une femme de caractère, doté d'un joli sang froid, mais tout aussi attachante et humaine surtout quand elle décide de prendre la fuite en voiture alors que son jeune frère handicapé est encore à l'intérieur de la maison. Prise de remord et de lâcheté, elle n'aura pas d'autre choix que de revenir sur ses pas et combattre la bête cloitrée dans une éventuelle pièce de la demeure.
La bonne nouvelle qui va authentifier la menace omniprésente du fameux intrus carnivore viendra du faite que les FX ne seront pas numérisés (ou si peu) et qu'il s'agira durant tout le métrage d'un véritable tigre en chair et en os. Autant dire que la bête photogénique se révèle impressionnante dans son immense regard indocile, avide de chair humaine bien tendre, juteuse et vivante.
Burning Bright est une sympathique série B assez habile, moins téléphonée que la traditionnelle des productions horrifiques mettant en avant une agression animale, même s'il se laisse parfois aller à quelques facilités éculées (la voiture en panne impossible à démarrer).
Porté à bout de bras par le talent de sa jeune élégante actrice, il vous fera passer un moment agréable dans un récit efficace, bien rythmé qui multiplie les revirements spectaculaires et haletants. A ce titre, la séquence où l'héroïne grimpera dans une chute à linge est un joli moment de suspense, habilement monté à la manière d'Hitchcock dans l'art de créer l'angoisse de façon insinueuse avec l'attente de l'impromptu.
13.09.10
BIO: Burning Bright est le second film d'un réalisateur et scénariste américain qui avait deux ans auparavant mis en scène un thriller nommé Quid Pro Quo.
Zé CRU VOIR UN GROSMINET !
D'une trame niaise aussi risible, digne d'une série Z de comptoir, Carlos Brooks a réussi avec une certaine intelligence à contenir une série B adroite, efficace et bien troussée, renforcée par le tempérament de son actrice principale: Briana Evigan.
Un homme peu scrupuleux décide d'acheter à bon compte un tigre de cirque pour l'excursion de son prochain safari.
Tandis que sa belle-fille en deuil qui vient de perdre sa mère aura la lourde tache d'élever seule son jeune frère autiste.
Durant une nuit agitée au climat pluvieux, Kelly et Tom vont s'apercevoir qu'un intrus vient d'entrer dans la maison !
Un tigre enragé à qui on a volontairement omis de nourrir durant deux semaines !
Après une scène d'intro accrocheuse qui annonce la couleur de la dangerosité, à savoir le tempérament hostile du prédateur carnivore en question, nous allons faire la connaissance furtive de nos deux jeunes interprètes principaux sans s'attarder sur leur quotidien habituel. Une jeune fille et un garçon qui vont devoir quelques instants plus tard user de leur compétence physique et intellectuelle durant une nuit de frayeur au prix de leur survie.
Dès lors le huis-clos installé, la tension et le suspense nerveusement compromis n'auront pas le temps de s'atténuer en offrant à nos protagonistes une multitude de possibilités assez bien amenées pour tenter d'échapper au monstre carnivore.
Les tentatives d'essayer de sortir de la maison seront nombreuses car toutes les portes barricadées ont été condamnées sans en connaitre la véritable raison et cela jusqu'au moment opportun.
Heureusement, un téléphone portable et un revolver chargé viendront en aide à nos deux victimes mais pour un court laps de temps car des idées scénaristiques viendront sérieusement remettre en jeu ces deux éléments essentiels pour s'en sortir vivant.
Dans un climat d'angoisse et d'inconfort, une multitude de scènes haletantes et spectaculaires vont intervenir à un rythme régulier, dans un souci de rendre le plus crédible possible une histoire improbable frisant le ridicule.
A contrario des séries B et autres DTV futilement torchées avec une pelletée de clichés et d'instruments balisés, Burning Bright sort la tête de l'eau pour nous livrer un petit moment attrayant, palpitant, spectaculaire, renforcé par la conviction de nos deux interprètes principaux dont le jeune frère souffrant d'autisme. Une bonne idée de scénario qui va rigoureusement alourdir les difficultés psychologiques rencontrées avec sa soeur qui ira jusqu'à imaginer la mort de son frère qu'elle étouffera elle même dans un cauchemar perturbant.
L'OEIL DU TIGRE.
C'est Briana Evigan (Sorority row) qui campe une séduisante jeune fille parfaitement crédible et réfléchie dans ces potentielles tentatives de se mesurer contre l'animal, ses défis adressés contre lui comme ouvrir le gaz de la cuisine, s'enfermer dans un réfrigérateur éteint, grimper dans une chute à linge ou fabriquer une torche enflammée pour l'intimider. Elle se révèle une femme de caractère, doté d'un joli sang froid, mais tout aussi attachante et humaine surtout quand elle décide de prendre la fuite en voiture alors que son jeune frère handicapé est encore à l'intérieur de la maison. Prise de remord et de lâcheté, elle n'aura pas d'autre choix que de revenir sur ses pas et combattre la bête cloitrée dans une éventuelle pièce de la demeure.
La bonne nouvelle qui va authentifier la menace omniprésente du fameux intrus carnivore viendra du faite que les FX ne seront pas numérisés (ou si peu) et qu'il s'agira durant tout le métrage d'un véritable tigre en chair et en os. Autant dire que la bête photogénique se révèle impressionnante dans son immense regard indocile, avide de chair humaine bien tendre, juteuse et vivante.
Burning Bright est une sympathique série B assez habile, moins téléphonée que la traditionnelle des productions horrifiques mettant en avant une agression animale, même s'il se laisse parfois aller à quelques facilités éculées (la voiture en panne impossible à démarrer).
Porté à bout de bras par le talent de sa jeune élégante actrice, il vous fera passer un moment agréable dans un récit efficace, bien rythmé qui multiplie les revirements spectaculaires et haletants. A ce titre, la séquence où l'héroïne grimpera dans une chute à linge est un joli moment de suspense, habilement monté à la manière d'Hitchcock dans l'art de créer l'angoisse de façon insinueuse avec l'attente de l'impromptu.
13.09.10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire