de Nathan Juran. 1958. U.S.A. 1H08. Avec allisson Hayes, William Hudson, Yvette Vickers, Roy Gordon, Georges Douglas, Ken Terrell, Otto Waldis.
BIO: Nathan Juran est un réalisateur, scénariste et directeur artistique américain, (01.09.1907 / 23.10.2002) totalisant une filmographie de 27 longs-métrages réalisés entre 1947 et 1973.
On lui doit d'excellents westerns de série B mais surtout des classiques et autres chefs-d'oeuvre du fantastique comme La Chose surgie des ténèbres, A des millions de kms de la Terre, le Cerveau de la planète Arous, Jack le tueur de géants et Les Premiers Hommes dans la Lune.
Son chef-d'oeuvre absolu reste Le 7è Voyage de Sinbad, réalisé en 1958.
L'ARGUMENT: A la suite d'une violente dispute avec son mari, Nancy Archer décide de s'enfuir en voiture dans le désert californien quand une sphère rouge lui illumine les yeux ! Un homme géant en sort pour lui barrer la route ! Paniquée, elle prend la fuite et se réfugie au commissariat du coin raconter son impropable expérience avec cet extra-terrestre éberlué !
LA BLONDE CONTRE-ATTAQUE !
Bienvenu dans un nanar célèbre des années 50 qui vaut plus par la texture de sa magnifique et prometteuse affiche que son contenu maigrelet et vain à cause d'une narration aussi dérisoire que risible.
La trame est à elle seul un sommet d'ineptie et de niaiserie absolue !!! Voyez le topo !
Pendant qu'on annonce à la radio la potentielle apparition d'un mystérieux satellite aperçu par des témoins dans un désert californien, un riche couple accumule les violentes rixes interposées à cause du mari volage qui passe son temps à roucouler dans le bar du coin avec une jeune décervelée affriolante. Tandis que la femme jalouse et impuissante face à cette coutumière infidélité se noie dans l'alcool en attendant des jours meilleurs.
Ces séquences conventionnelles aussi banales que maladroitement mises en scène vont s'étirer durant 40 minutes (le film totalise 1H05 en dvd !) avant que ne surgisse le fameux coup de théâtre tant promis sur l'affiche kitch faramineuse: la taille devenue gigantesque d'une femme vindicative élevée à 50 pieds, bien décidée à faire payer à son mari ses mensonges et son irrévérence envers son infidélité.
Et ne me demandez pas de quelle manière et pourquoi cette femme atteint une taille subitement anormale car nous ne le serons jamais ! Mis à part le fait qu'elle se soit fait enlever quelques heures auparavant par un extra-terrestre géant vêtu comme un lutteur romain chauve en jupette de carnaval ! (là aussi, rire garanti à chacune de ses apparitions !)
L'idiotie du récit totalement dénuée d'épaisseur psychologique pour un aussi faible enjeu dramatique, les dialogues involontairement drôles, les comédiens caricaturaux mais attachants dans leur véracité à vouloir convaincre, les FX peu nombreux, cheaps et plutôt risibles de manière générale concluent à rendre un nanar amusant qui ne cède pourtant jamais à l'ennui.
Le final bordélique qui fait intervenir la revanche de Nancy rendue physiquement géante vaut son pesant de situations farfelues, de poésie surranée quand elle traverse en petite tenue sexy la ville pour s'en aller retrouver son mari dénigré. De son impressionnante taille et masse musculaire, Nancy, telle un king-kong féminin sans poil (ou si peu !) fracassera de ses mains une toiture et autre fenêtre d'un hôtel, cherchant pertinemment son époux modèle pour l'écraser de ses propres mains !
La conclusion étonnement dramatique que drolatique n'avait pas lieu d'être et si le souhait du réal était de fébrilement nous émouvoir, l'effet est totalement inversé à cause de sa morale neuneu à peine injustifiée.
BIKINI MAD WOMAN.
Réalisé avec un budget dérisoire par des acteurs rigolos, L'attaque de la Femme à 50 pieds n'est surement pas ce que nous a offert de mieux le maitre de la série B, Nathan Juran, mais il reste malgré tout un bon petit nanar distrayant au charme vintage jamais ennuyeux. D'ailleurs, sa réputation est telle qu'un remake réalisé par Christopher Guest avec Daryl Hannah dans le rôle titre (en faite, il s'agit d'un télé-film déguisé) fut entrepris en 1993.
26.09.10
BIO: Nathan Juran est un réalisateur, scénariste et directeur artistique américain, (01.09.1907 / 23.10.2002) totalisant une filmographie de 27 longs-métrages réalisés entre 1947 et 1973.
On lui doit d'excellents westerns de série B mais surtout des classiques et autres chefs-d'oeuvre du fantastique comme La Chose surgie des ténèbres, A des millions de kms de la Terre, le Cerveau de la planète Arous, Jack le tueur de géants et Les Premiers Hommes dans la Lune.
Son chef-d'oeuvre absolu reste Le 7è Voyage de Sinbad, réalisé en 1958.
L'ARGUMENT: A la suite d'une violente dispute avec son mari, Nancy Archer décide de s'enfuir en voiture dans le désert californien quand une sphère rouge lui illumine les yeux ! Un homme géant en sort pour lui barrer la route ! Paniquée, elle prend la fuite et se réfugie au commissariat du coin raconter son impropable expérience avec cet extra-terrestre éberlué !
LA BLONDE CONTRE-ATTAQUE !
Bienvenu dans un nanar célèbre des années 50 qui vaut plus par la texture de sa magnifique et prometteuse affiche que son contenu maigrelet et vain à cause d'une narration aussi dérisoire que risible.
La trame est à elle seul un sommet d'ineptie et de niaiserie absolue !!! Voyez le topo !
Pendant qu'on annonce à la radio la potentielle apparition d'un mystérieux satellite aperçu par des témoins dans un désert californien, un riche couple accumule les violentes rixes interposées à cause du mari volage qui passe son temps à roucouler dans le bar du coin avec une jeune décervelée affriolante. Tandis que la femme jalouse et impuissante face à cette coutumière infidélité se noie dans l'alcool en attendant des jours meilleurs.
Ces séquences conventionnelles aussi banales que maladroitement mises en scène vont s'étirer durant 40 minutes (le film totalise 1H05 en dvd !) avant que ne surgisse le fameux coup de théâtre tant promis sur l'affiche kitch faramineuse: la taille devenue gigantesque d'une femme vindicative élevée à 50 pieds, bien décidée à faire payer à son mari ses mensonges et son irrévérence envers son infidélité.
Et ne me demandez pas de quelle manière et pourquoi cette femme atteint une taille subitement anormale car nous ne le serons jamais ! Mis à part le fait qu'elle se soit fait enlever quelques heures auparavant par un extra-terrestre géant vêtu comme un lutteur romain chauve en jupette de carnaval ! (là aussi, rire garanti à chacune de ses apparitions !)
L'idiotie du récit totalement dénuée d'épaisseur psychologique pour un aussi faible enjeu dramatique, les dialogues involontairement drôles, les comédiens caricaturaux mais attachants dans leur véracité à vouloir convaincre, les FX peu nombreux, cheaps et plutôt risibles de manière générale concluent à rendre un nanar amusant qui ne cède pourtant jamais à l'ennui.
Le final bordélique qui fait intervenir la revanche de Nancy rendue physiquement géante vaut son pesant de situations farfelues, de poésie surranée quand elle traverse en petite tenue sexy la ville pour s'en aller retrouver son mari dénigré. De son impressionnante taille et masse musculaire, Nancy, telle un king-kong féminin sans poil (ou si peu !) fracassera de ses mains une toiture et autre fenêtre d'un hôtel, cherchant pertinemment son époux modèle pour l'écraser de ses propres mains !
La conclusion étonnement dramatique que drolatique n'avait pas lieu d'être et si le souhait du réal était de fébrilement nous émouvoir, l'effet est totalement inversé à cause de sa morale neuneu à peine injustifiée.
BIKINI MAD WOMAN.
Réalisé avec un budget dérisoire par des acteurs rigolos, L'attaque de la Femme à 50 pieds n'est surement pas ce que nous a offert de mieux le maitre de la série B, Nathan Juran, mais il reste malgré tout un bon petit nanar distrayant au charme vintage jamais ennuyeux. D'ailleurs, sa réputation est telle qu'un remake réalisé par Christopher Guest avec Daryl Hannah dans le rôle titre (en faite, il s'agit d'un télé-film déguisé) fut entrepris en 1993.
26.09.10
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